
Le
visage du Christ en négatif sur le Linceul de Turin.
Voir d’autres visages du
Christ
Polémique : La famille et les “frères et sœurs” de
Jésus-Christ
Un élément de réponse sur le sujet
La famille du “Sauveur”
Dans les Évangiles de saint Matthieu (13, 55) et de
saint Marc (3,31 & 6,3), il est fait mention des “frères du
Seigneur”.
De nombreuses théories circulent sur les “frères et
sœurs du Sauveur”. Je ne les cite pas ici, mais je ne vous en indique
seulement trois. Il va de soit que le lecteur est libre d’en penser ce
qu’il veut.
Première théorie :
On apprend dans les visions de la Bienheureuse sœur
Anna Catharina Emmerick, que les enfants de Marie de Cléophas étaient
appelés “les frères et sœurs du Sauveur” par leur ressemblance.
Afin de clarifier : Pour la version officielle des
églises chrétiennes : La Sainte Vierge a eu un seul enfant (conçu du
Saint-Esprit) et Saint Joseph fut son père nourrissier qui n’eut pas
d’enfant biologique connu.
La notion de frères et sœurs doit être comprise au
sens large du terme. En effet, en hébreux et en araméen il n’y a pas de
mot pour désigner le mot “cousin”.
Les frères et sœurs de Jésus sont donc des proches
parents que nous pourrions appeler de nos jours “cousins / cousines”.
Lorsque la tradition orale en araméen a été traduite
ensuite textuellement en grec dans les Évangiles, le terme grec
“adelphos” (frère) a été préféré à celui d’“anepsios” (cousin).
Vous pouvez découvrir (ci-dessous) la famille du
Christ, sur un arbre de la parenté du Rédempteur, reconstitué à partir
des visions de la Bienheureuse Anna Catharina Emmerick.
Voilà pour l’explication qui semble convenir à
beaucoup de monde et est évidemment agréée par les Eglises
chrétiennes…
Disons que cela pourrait être la version
diplomatique qui facilite bien des choses depuis… pas mal de temps !
Deuxième théorie :
Depuis en fait pas mal de temps en effet,
puisqu’à partir du premier siècle de l’ère chrétienne, il y a eu une
petite problématique qui était celle-ci : “Fallait-il continuer de parler des
“Frères et sœurs de Jésus” ou fallait-il plutôt privilégier le seul
Jésus pour proposer un scénario plus net à ce nouveau public de
l’Empire romain qui n’était pas juif et ne connaissait donc pas la
réalité du vécu de la sainte famille. Cela avait ainsi l’avantage de
simplifier bien des aspects.”
C’est donc cette version nettoyée des détails embarrassants qui a été retenue et les
frères et sœurs de Jésus sont passés à la trappe ainsi que leurs
actions déterminantes pour la poursuite du message du Christ après sa
crucifixion.
Donc, dans les écrits, la version messianique de
Saint Paul prend progressivement le dessus sur les autres écrits ce qui
permit la diffusion d’une religion nouvelle basée en dehors du
territoire des Hébreux, puisque implantée pour un public plus large
(tout l’Empire romain). Paul, (qui avait
la double nationalité juive et romaine) a donc permis à cette
nouvelle religion une vision qui était surtout théologique au détriment
du vécu et de certains détails parfois gênant à révéler.
Dès les premiers siècles, les Églises ont préféré
s’allier aux conceptions des pouvoirs déjà en places et de moindres
envergures spirituelles et morales (les Empereurs romains).
Pour compliquer les choses, les Pères de l’Eglise
ont modifié dans les premiers Conciles les impulsions originelles. Du
statut de prophète et messie, roi d’Israël, Jésus-Christ passe au
statut de Dieu. On déifie un homme. On sent déjà un premier nettoyage…
Rapidement, dès le premier siècle, on assiste à
un détournement du message ou l’ego
et l’histoire du Christ ont été privilégiés au détriment de son message
propre, vidant ainsi de tout contenu le sens révolutionnaire.
Cette nouvelle religion (avec son nouveau Dieu) en vient à gérer une
histoire statique (avec sa théologie) mais non active. La voie est
alors ouverte pour tous les interdits et dogmes qui vont la
cristalliser et la vider de tout sens dynamique. On gère ! On est passé
d’une dynamique à un esprit de fonctionnaire avec toute la stupidité
que cela implique…
Pour s’en mieux défendre, l’Église Catholique
Romaine a trouvé au fil des siècles une méthode sournoise consistant à
créer des règles strictes, des dogmes et interdits n’ayant pas de
prises sur la réalité quotidienne, mais seulement un sens théologique
et mystique.
Par exemple :
La place du Christ une fois son chemin terrestre terminé implique de
nouvelles données et un nouveau concept pour ce fils de Dieu. Le Christ
devient alors l’un des trois éléments de la Sainte Trinité : Le Père,
le Fils et le Saint-Esprit. Si cette donnée est parfaitement concevable
puisque Jésus-Christ est passé à un stade céleste après son chemin
terrestre, il n’en demeure pas moins qu’on aurait tendance à ne voir
que son état céleste actuel et à en oublier sa réalité d’homme lorqu’il
était incarné il y a deux mille ans. Combien sont-ils encore ceux pour
qui cela n’a pas été clairement expliqué et préfèrent s’en référer à
Dieu (et son Fils) pour assumer leur vie ici bas. Le Christ ne
précisait-il pas qu’il convenait que chacun porte sa croix et qu’il se
prenne en charge lui-même en gardant la confiance divine quand à la
suite dans l’au-delà ?
On aurait voulu noyer le poisson qu’on ne s’y
serait pas pris autrement!
De là découleront de nombreuses dérives dans les
siècles, qui effaceront l’originalité du combat de ce Messie et le
videront de sa substance.
De nos jours, quels sont les chrétiens qui
peuvent dire ce qu’avait été le message de ce Révolutionnaire ? On
serait bien surpris d’apprendre ce qu’il envisageait de remettre en
valeur en Israël : Un programme divin basé sur les enseignements
nettoyés et dépoussiérés que l’Éternel avait transmis à Moïse et les
Prophètes. Que l’on relise donc le Psaume de Salomon (Psaume 72, dans
La Bible) pour découvrir ce programme politique d’envergure et
dérangeant. Ce programme vise
à relever les pauvres et redresser l’espérance des peuples par une
meilleure gouvernance orientée à la gloire de l’Éternel, etc. (Superbe programme s’il en est, que
beaucoup de gouvernants de ce monde seraient bien inspirés de copier,
s’il voulaient trouver des chemins solides…).
De plus, concernant cette nouvelle église devenue
religion, comme les hommes avaient à l’époque un conception très
machiste des choses (et cela n’a
d’ailleurs guère évolué sur terre), il était ensuite facile de
mettre au placard les femmes pour des siècles avec de telles dogmes.
Adieu l’amour pour les femmes, vive le rôle prépondérant des hommes…
(Cf.: lire à ce propos l’Évangile de Marie et un petit commentaire
rapide sur le sujet dans l’une de mes pages)
Allez donc parler du message de Jésus-Chrit après
cela ! Les églises, non contentes d’avoir recouvert le message du
Messie d’un tas de dogmes, se sont appropriés une religion en se
passant des femmes.
Ridicule et malsain ! En effet, si l’on regarde
de plus près les textes des premiers temps laissés par les rédacteurs
des évangiles, et les écrits récemment retrouvés enfouis dans les
sables, on constate que la réalité sur l’enseignement de Jésus était
bien autre et que sa famille avait bien pu avoir une toute autre
réalité que celle que l’on voudrait nous raconter.
Les frères de
Jésus : Un secret très bien gardé
À la faveur de découvertes archéologiques
récentes, on peut penser que ces personnages (les frères et sœurs de
Jésus) étaient bien plus proches que de simples “cousins”. Une thèse
récente vient juste à propos confirmer ces informations dans le livre
de James
Tabor sur “La véritable histoire de Jésus”.
Et oui, Jésus aurait bien eu des “frères” appelés
: Jacques (appelé “Jacques le Juste”, premier responsable de la
nouvelle communauté juive rénovée par le Christ, qui y jouera un rôle
moteur et d’autorité, pendant plus de trente ans, après la mort de
Jésus), Joses, Jude et Simon
(qui remplacera son frère Jacques à Jérusalem,
après sa mort et avant que l’apôtre Pierre ne devienne ensuite le
premier Évêque ou Pape de la longue lignée de l’Église catholique
romaine à Rome) et des “sœurs” du nom de Maria et Salomé. Cf.:
Matthieu (13,55) et Marc (6, 3), l’évangile de Philippe (59, 6-11), le
protoévangile de Jacques (19, 20), l’épiphane de Salamine (78,
8-9).
Ils auraient figuré parmi les
douze apôtres : Simon Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe,
Barthélemy, Matthieu (alias Levi, alias
Joseph), Thomas, Jacques, Jude
(alias Thaddée ou Lebbé), Simon et Judas
Iscariote. Ces frères de Jésus, auraient été passés sous silence au
moment de la rédaction des Evangiles. C’est peut-être là, le secret le
mieux gardé de tout le Nouveau Testament : Les frères de Jésus se
seraient trouvés parmi les douze apôtres.
Le mystérieux “disciple
bien-aimé” n’aurait été autre que son frère Jacques (l’aîné après lui)
à qui il confia la direction du mouvement et la protection de leur mère
quand il était sur la croix. (Cf.: l’Evangile de Jean)
Mais les Églises auraient
fait tout ce qu’elles pouvaient pour cacher cette parenté des quatre
apôtres, sans pouvoir cependant les retirer de la liste. Dans une
courte lettre à la fin du Nouveau Testament - un document qui a fini
par être supprimé du canon chrétien -, Jude se présente lui-même comme
“serviteur de Jésus et frère de Jacques”.
On
lira aussi avec intérêt la
traduction hébraïque des évangiles de M. Claude Tresmontant, ainsi
que son explication sur l’Apocalypse qui replace le codage de ce texte
dans le contexte de son époque. (Les premiers chrétiens avaient ainsi
pu être avertis vingt ans à l’avance de la destruction de Jérusalem et
fuir pour se réfugier dans les régions désertées où vivaient aussi des
esséniens. Thèse qui rejoint celle de James Tabor.)
[ Je
fais ici une petite parenthèse sur les nationalismes planétaires : Si
beaucoup de peuples ont encore besoin de frontières pour progresser et
s’élever spirituellement, il va de soi que le Christ s’adressait à tous
les peuples de la terre lorsqu’il proclamait que tous les hommes sont
frères sur terre. Il reprenait en cela l’enseignement des Pères du
peuple des Hébreux que l’on retrouve dans la Torah. On peut à juste
titre regretter qu’encore de nos jours, les peuples n’en soient réduits
qu’au stade des frontières comme on peu le constater dans tous ces
nationalismes stériles. Leur gouvernants se servant de ces doctrines
ridicules pour envoyer leur enfants sur les champs de bataille alors
qu’en aucune façon cela n’est justifiable devant Dieu. Un jour viendra
cependant où la progression de l’homme permettra de vivre sans
frontière. Soyez en certain. Même si cela demandera encore plusieurs
siècles comme l’indiquait Jean de Jérusalem (cf.: voir son verset 36) vu que l’homme est
vraiment stupide. Et
beaucoup auraient avantages à s’inspirer de ce message pour faire
avancer l’humanité… Je note que les ultra orthodoxes juifs ne sont pas
les moins courageux dans ce domaine quand ils rappellent certaines
évidences des enseignements de leur religion (lire les liens 1
& 2
). Il est des devoirs d’insoumission qu’il serait
bon de se rappeler pour que la conscience de l’individu s’accorde avec
le chemin de l’Éternel. “Soyez des objecteurs de conscience, des
insoumis et des déserteurs” vous y gagnerez… en humanité ! ]
En résumé de la deuxième théorie :
On peut légitimement regretter que des religions
(elles sont très nombreuses d’ailleurs !) se soient emparées de
l’histoire de Jésus-Christ et aient imposé des visions parfois très
dogmatiques depuis deux mille ans, qui diffèrent sensiblement du
message de ce prophète juif descendant de David, roi d’Israël, en
inventant des concepts déificateurs et instaurant des dogmes comme
l’Immaculée Conception, la naissance du Sauveur à Noël
un 25 décembre alors que c'est un non sens pour ceux qui
connaissent cette région de penser cela.
En effet, pourquoi la naissance au printemps et non en décembre comme
le fait remarquer Mme Sylvie Chabert d'Hyères (*)
:
C’est tout simple comme point de repère : Dans ce pays en
hiver : il pleut et il fait froid. Donc les bergers ne sortent pas
et les brebis sont à l’abri ! Ce n’est qu’à partir du printemps
que les bergers sont dehors jusqu’à l’automne suivant. Dans l’hypothèse
d’une annonciation de l’ange Gabriel le jour de Yom Kippour de l’an 751
de Rome, soit le 19 septembre de l’an 3 av J.-C. [le temps de la
gestation humaine étant de 280 jours], la naissance de Jésus intervint
le 25 Juin de l’an 752 de Rome, soit l’an 2 av J.-C., au jour exact du
solstice cette année là. Donc Noël serait le 25 Juin !
(…)
Procès et crucifixion avant la Pâque en avril de l’an 30 après
J.-C.
(…)
Madame Sylvie Chabert d’Hyères précise, toujours en référence aux
écrits de l’apôtre Luc, que le procès de Jésus se serait déroulé de
jour devant le sanhédrin, puis devant Pilate, puis Hérode et enfin à
nouveau Pilate en présence du peuple. La crucifixion n’aurait donc pas
pu se faire le même jour. Il faut rajouter une nuit. Ce n’est que le
jour suivant que Jésus aurait été crucifié.
St Luc ne l’a pas précisé, mais rien n’empêche d’inscrire une nuit
entre le procès et la crucifixion. C’est même nécessaire. St Luc aurait
du le préciser. Il ne l’a pas fait. Ou bien la précision était donnée,
mais un scribe a pu l’ôter... Il y a une lacune dans le texte de Luc.
Mais ce n’est pas pour autant une erreur ou une contradiction.
Donc en l’année 30 après J.-C, Jésus est arrêté dans la nuit pascale du
mercredi (14 Nisan en l’an 30 après J.-C.) au jeudi, flagellé et
emprisonné dans la nuit du jeudi au vendredi et crucifié dès l’aube le
vendredi à la troisième heure (09 h00 vendredi). Les ténèbres
enveloppent la terre à la sixième heure (midi).
Le Christ pousse son dernier cri à 15h00 et meurt.
Le Christ est enterré à la hâte avant le coucher du soleil de vendredi,
à environ 18h00, avant que le Premier Jour Saint commence (au
crépuscule).
(…)
N’étant pas spécialiste je ne peux qu’apprécier le travail de recherche
des uns et des autres sur ce sujet.
Autre remarque sur la date de naissance du Sauveur :
C'est une date fixée à des fins politiques dans l'Empire romain :
Un
article
démontre que le 25 décembre était en fait la date depuis l’an
274 (officialisé par l’empereur Aurélien à des fin
politiques) dans l’Empire romain, le jour dédiée du Dieu
Mithra, divinité indo-iranienne apparue vers 1500 ans avant
Jésus-Christ.
Pour tenter de contrer l’influence croissante de cette divinité
païenne, les autorités religieuses chrétiennes décident d’instaurer une
toute nouvelle fête : Celle de la naissance de Jésus. (Naissance
qui n’intéressait pas les Chrétiens à l’époque !)
Le lobby chrétien parvient à ses fins : le christianisme, appuyé
par l’Empereur Constantin, gagne petit à petit du terrain sur le
mithraïsme qui tombe bientôt dans l’oubli…
Pas besoin de vous faire un dessin, la date du 25 décembre est choisie.
Et voilà pourquoi la célébration de la naissance de Jésus qui est
une pratique très tardive aura pour jour le 25 décembre, jour du
solstice d’hiver !
Rappelons-nous que la célébration de la naissance de Jésus est une
pratique très tardive qui n’apparaît que vers l’an 300.
Donc au final, non seulement la date de naissance de Jésus-Christ est
fantaisiste et mise en pratique à des fins de propagande, mais comme le
rappelait le Pape Benoît XVI, la date de naissance du Sauveur est
fausse ! (*) et
il situe cette date à fixer quelques années auparavant (en 6-7 avant
J.-C.)… En fait la date de cette naissance est un sujet de débat
continuel, puisque des spécialistes la situe entre moins 2 et moins 7 !
Mme Sylvie Chabert d'Hyères (*)
pense également que cette histoire de Rois Mages est bien
fantaisiste, eux qui sont, suivant des évangiles, richement chargés de
cadeaux…
Et ne parlons pas du concept de la Sainte Trinité… Les concepts de
Mère de Dieu pour la Sainte Vierge et d’autres approches théologiques
donnent vraiment l’impression de cacher des réalités humaines en
voulant privilégier du surnaturel. (On voudrait nous faire croire au Père Noël qu’on ne s’y
prendrait pas autrement !) S’il était plus que probable que ce prophète
avait une dimension que certains
historiens ont décrite comme plus qu’humaine, il faut pourtant
éviter de nous noyer dans tout un fatras d’informations
dogmatiques…
Saint Paul dans ses écrit à forte
tendance messianique, à permis à ces Églises chrétiennes, d’imposer une
nouvelle religion où le message professé par Jésus finit par céder la
place à Jésus en tant que message.
Cela ne semble pas être une bonne méthode pour
parvenir à vivre dans son quotidien la révélation divine du dialogue
engagé avec l’Éternel par Moïse, pour le peuple des Hébreux et par la
suite pour tous les peuples de la terre.
Car le message de l’Éternel à Moïse est un message œcuménique destiné à
tous et non au seul peuple d’Israël comme le rappelait lui-même le
Christ. (Pour peu que l’on suive son
enseignement !)
Et si les juifs et les
musulmans ont raison de considérer Jésus comme un prophète au
même titre que les autres prophètes, ils ont la sagesse de ne pas en
faire une personnification outrancière (voir un Dieu) qui éclipse le
message de ce guide et en fait oublier l’essentiel qui consiste en la
recherche de la mise en pratique dans notre quotidien du message de
l’Éternel, à savoir que nous sommes tous frères et sœurs sur cette
terre.
Et n’en déplaise aux déclarations des représentants de
l’Église catholique de Rome, il n’y a pas une prédominance de leur enseignement
sur les autres religions pour la recherche du véritable message divin.
Il y a là une méconnaissance de la Connaissance du chemin divin qui
frise la stupidité. Surtout quand l’on se place devant l’Éternel ! (On regrettera à ce sujet où 150
représentants religieux avaient pu prier ensemble en 1986…)
Au passage, cette remarque est d’ailleurs valable
pour les autres religions qui veulent imposer elles aussi, leur volonté
aux autres croyances dans les régions où elles sont majoritairement
présentes comme les régions arabes avec le Hamas dans la bande de Gaza,
etc.
Décidément, les guerres de religions n’ont pas
finies d’éclipser les véritables messages et révélations transmises par
l’Éternel à quelques prophètes. Et cela est bien regrettable.
Intolérance, quand tu nous tiens…
Troisième théorie :
Mais quoi qu’il en soit, il ne faudrait quand même pas
en oublier le principal !
Le vrai message du Christ ou tout au moins du peu
qu’il nous en reste et que l’on veut bien nous transmettre, permet de
se faire une autre idée du sens de “frères et sœurs” de Jésus.
Voyons plutôt :
Dans son enseignement, le Christ répondait à
l’interrogation : “Qui sont, mon père, ma mère, mes frères et mes
sœurs ?” par une réplique sans détour :
- “Ce sont ceux qui suivent les commandements que je
vous enseigne et qui sont ceux de mon Père (Céleste).” (Donc l’Éternel, celui avec qui parlait Moïse…)
On est donc éclairé sur le sens de la famille ! (On peut d’ailleurs se demander de nos
jours s’ils sont très nombreux les membres de cette famille…)
Qui plus est, le Christ enseigne que le baptême de
l’Esprit Saint permet aux non Juifs (“les
étrangers”) d’entrer aussi maintenant dans le Royaume
céleste.
On peut donc mesurer le Génie du Fils de Dieu fait
homme qui enseigna la nécessité de “pardonner à ses ennemis”
puisque tous les hommes sont frères. (“Père, pardonnez
leurs, car ils ne savent pas ce qu’ils font.”)
Dimension spirituelle impressionnante (presque
surhumaine !), qu’il mit en pratique jusqu’à son dernier soupir. Mais
cet enseignement lui était rendu possible “dans la douleur” grâce à sa
connaissance préalable du Royaume céleste qu’il rejoignit après la
Résurrection (de son âme) en nous en indiquant avec Grâce, le Chemin.
Quand on vous dit que “tous les hommes sont frères”,
pourquoi ne pas le croire…
Conclusion :
L’on n’avance pas en cachant certaines vérités comme
par exemple celle de la véritable composition de la famille de Jésus.
Et les
docteurs de la loi auraient du
soucis à se faire pour leur crédibilité. Cette même histoire ne
s’était-elle pas déjà passée il y a deux mille ans, quand un prophète
ou messie annonçait des vérités essentielles pour la progression du
peuple et que cela dérangeait tellement que les docteurs de la loi le
firent condamner à mort… Et si l’histoire se répétait…
Et si les Églises chrétiennes avaient aussi oublié
(comme au temps des Hébreux et des premiers responsables de la
Communauté chrétienne de Jérusalem dirigée par Jacques le Juste,
Simon), qu’“il n’y a que Dieu comme Dieu”,
que Jésus-Christ de son vivant pouvait être un envoyé de Dieu comme roi
légitime d’Israël, mais pas Dieu lui-même. Jésus-Christ lui-même le
disait bien en répondant à un homme qui lui posait la question : “Bon maître, que dois-je faire pour
hériter de la vie éternellle? Jésus lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul.” (Marc,
10, 18)
Pourquoi craindre une telle réalité et s’enfermer dans
des dogmes pendant des siècles au point d’avoir déifié un envoyé de
Dieu ?
N’est-il pas écrit
dès le début du Coran : “Au nom de Dieu, le Miséricordieux, il n’y a que
Dieu comme Dieu”. Alors,
gens de peu de foi, où placez-vous donc l’Éternel pour que vous ayez
besoin de vous créer d’autres Dieu que Dieu, en déifiant nos frères les
prophètes ?
Si nous sommes tous des enfants de Dieu, il faut
reconnaître que nous en sommes souvent bien indignes…
Ayons donc confiance en Dieu dans notre chemin sans
craindre d’être abandonné par lui (voir aussi ma page sur l’Éternel).
Juste un petit mot,
pour en finir sur le sujet des “frères et sœurs” : Dans son message de
passage pour son homélie, André Chouraqui ce redécouvreur des lectures
et interprétations des textes sacrés, décédé le 9 juillet 2007 à
Jérusalem, avait écrit : “ Je meurs de
joie ! ”.
“Adieu donc”, et en toute fraternité, en attendant de nous
retrouver en résurrection dans l’éternité !
Votre serviteur, Pierre Sarramagnan-Souchier,
le
16.07.2007, mis à jour le 06.05.2022.
Note : Le Monde du 27 décembre 2020 publie un article intéressant sur
le sujet : "Ce
que l’on sait des frères et sœurs de Jésus" :
D’un point de vue historique, il ne fait plus de doute que Jésus a eu
des frères et des sœurs. Certains « ont joué un rôle non négligeable
dans la jeune communauté chrétienne », analyse l’historien Simon Claude
Mimouni, auteur d’un ouvrage monumental sur Jacques, frère de Jésus.
Additif de “bon sens” à ma conclusion :
Le 17.02.2010, une internaute du Moyen-Orient me
signale que “chez eux, même
encore aujourd’hui, dans les villages syriens et libanais, il y a des
amis intimes qui s’appellent ‘frères et sœurs’. Ce n’est pas plus
compliqué que cela. En 1965, un couple d’amis, homme et femme sont
allés se déclarer ‘frère et sœur’ sur le tombeau de Jésus. Ils sont
devenus ‘frère et sœur’. C’est aussi simple que cela.”
Il y a
donc de fortes chances pour que cette pratique qui semble remonter aux
origines de la chrétienté soit en définitif, la bonne explication. Ah
que ne nous perdons-nous pas par manque de simplicité… !
Deux
photos
de la plus vieille église du monde


En 2008, Abd el Kader Al Husan, directeur du centre
d'études archéologiques Rihab dans le nord de la Jordanie non loin de
la frontière syrienne a déclaré “Nous
avons mis à jour ce que nous croyons être la première église du monde.
Elle daterait de 33 à 70 après la mort de Jésus-Christ”. Ces
vestiges on été mis à jour sous l’église Saint-Georges de Rihab. Cette
église remonte elle-même à l'an 230 après la mort de Jésus-Christ.
(voir aussi les pages 1
et 2)
Rappel : Les chrétiens qui étaient à Jérusalem se
réfugièrent à Pella de l’autre côté du Jourdain au tout début de la
révolte contre Rome comme le confirme Mme Sylvie Chabert
d’Hyères (*).
Le tableau des “frères
et sœurs” de Jésus
Pour découvrir la famille du Christ, je vous offre un
tableau sur la parenté du Rédempteur, reconstitué à partir des visions
de la Bienheureuse Anna Catharina Emmerick. Mais attention cependant,
dans les visions d’A.-C. E., il n’est nullement question de frères et
sœurs pour Jésus Christ mais de “cousins”. Contrairement à la théorie
de James Tabor comme on peut le
lire dans son ouvrage sur “La véritable histoire de Jésus”.
Lequel aurait eu plusieurs demi-frères et sœurs suite au remariage de
sa mère.
L’arbre
généalogique à télécharger au format pdf **
Bonus !
La
“Résurrection” de Marie et de son fils
Comme on
n’est pas trop radin, on vous offre pour compléter votre information,
un dossier relatant les résurrections du Christ et de la Sainte Vierge
d’après les textes de la Bienheureuse A.C. Emmerick.
Ce n’est qu’un petit extrait des visions, mais
c’est saisissant !
On peut dire que vous en avez de la chance, car
vous allez en gagner du temps !
(Dossier à
télécharger au format pdf en cliquant sur l’image.)
Mais vous pouvez aussi vous taper les neuf gros
volumes introuvables de l’édition française de 1860 des Visions sur la
vie quotidienne de Jésus Christ et de la Vierge Marie à lire
gratuitement sur internet *
(ou encore les 1720 pages à télécharcher **).
Remarque : Pour les enseignements “officiels” du
Christ, vous pouvez aussi lire le Nouveau Testament (cf. : in La Bible
!)…
Note : Qu’est devenue la Sainte Vierge de la
crucifixion du Christ jusqu’à sa Dormition ?
Un élément de réponse : De
Jérusalem à Ephèse.
Super bonus !
À propos de
la Résurrection
Remarque : Est-il besoin de rappeler qu’il
n’est pas
question de la résurrection des corps charnels mais bien de la
résurrection de l’âme du Christ et de l’âme de chaque personne qui peut
ainsi participer à l’avancée de la lumière de l’humanité. Si le Christ,
de son vivant, a bien
ressuscité et guéri des personnes, cela avait surtout comme but de
montrer qu’au delà de l’aspect terrestre, il existe une dimension
céleste. Que chaque individu à une âme et qu’il lui appartient qu’il en
prenne soin pour rayonner et n’en reste pas au stade primaire bassement
terrestre, mais vive de son vivant sa vie divine en harmonie avec
l’Éternel. C’est simple en fait… encore que certains jours… la mise en
pratique soit moins aisée !
•••••••••••••••••••••••••••••• Nouveau ! ••••••••••••••••••••••••••••••
Info de 2016… C’est épatant ! I
Parce qu'il y aurait
une trace de notre vie après notre départ terrestre…
Des physiciens apportent la preuve que l'âme est immortelle et qu'elle
subsiste après la mort
La possibilité de la vie après la mort est un des plus grands mystères
de l’humanité. Des scientifiques ont maintenant la certitude que la
conscience ne meurt pas. La physique quantique expliquerait la
possibilité que la conscience puisse vivre au-delà de la mort du corps.
La conscience serait une somme d’informations stockée à un niveau
quantique dans des microtubules.
Le physicien britannique Roger Penrose vient de présenter les
conclusions d’un rapport dans lequel il affirme être en mesure de
prouver que des microtubules portent des informations à l’échelle
quantique et sub-atomique. Il est convaincu que lorsque le corps meurt,
la conscience elle, continue à vivre.
Sir Roger Penrose est un mathématicien et physicien anglais très réputé
et respecté. En 1988 il a reçu avec Stephen Hawking le prix Wolf de
physique.
Pour Roger Penrose, lorsqu’une personne meurt les microtubules libèrent
cette information quantique dans l’univers. Si la personne est ramenée
à la vie alors cette information retourne dans les microtubules. Cela
expliquerait les expériences de mort imminente.
« Si la personne ne revient pas à la vie et meurt définitivement, il
est possible que cette information quantique continue à exister
éternellement en dehors du corps, comme une âme. »
Les recherches du renommé Max Planck Institute de Munich concordent
avec cette hypothèse. L’univers physique dans lequel nous vivons n’est
que l’univers dont nous avons la perception, alors que nous vivons dans
nos corps.
« Ce que nous considérons être ici et maintenant, cet univers, n’est en
fait que le niveau matériel que nous pouvons appréhender. »
Dr Hans-Peter Dürr, Max Planck Institute.
Rédaction de cette info : Info
chrétienne.
Sources en anglais: 1
& 2.
Insolite…
Et si Noël était au printemps !
Les travaux de chercheurs
passionnés permettent de
proposer des pistes nouvelles pour une autre datation de la vie du
Sauveur, de la naissance à la résurrection.
Et si Noël date
qui commémore le jour de la naissance de Jésus-Christ, s’était déroulée
le 25 juin !
L’intérêt d’une
telle suggestion nous permet de découvrir que la Vierge Marie aurait
donné naissance au Rédempteur du monde en l’an 2 avant J.-C. (voir la page dédiée !).
Mais d'autres recherches permettent de
supposer également que cette
naissance se serait passée entre l'an moins 7 à moins 4 de notre ère.
Je
laisse les spécialistes nous renseigner sur le sujet car je ne suis
qu'un ignorant… (lire
ici un article du Monde de 2020)
A voir aussi :
“Heureux ceux qui croient sans voir !” disait
le Christ :
Un livre profond
et remarquable :
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