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le 16.07 2007
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La nombreuse famille de Jésus-Christ avec ses “frères et sœurs”



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spiritualité
 


le visage en négatif du Christ sur le Linceul de Turin
Le visage du Christ en négatif sur le Linceul de Turin.

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Polémique : La famille et les “frères et sœurs”  de Jésus-Christ   

Un élément de réponse sur le sujet

La famille du “Sauveur”

Dans les Évangiles de saint Matthieu (13, 55) et de saint Marc (3,31 & 6,3), il est fait mention des “frères du Seigneur”.

De nombreuses théories circulent sur les “frères et sœurs du Sauveur”. Je ne les cite pas ici, mais je ne vous en indique seulement trois. Il va de soit que le lecteur est libre d’en penser ce qu’il veut.

Première théorie :

On apprend dans les visions de la Bienheureuse sœur Anna Catharina Emmerick, que les enfants de Marie de Cléophas étaient appelés “les frères et sœurs du Sauveur” par leur ressemblance.

Afin de clarifier : Pour la version officielle des églises chrétiennes : La Sainte Vierge a eu un seul enfant (conçu du Saint-Esprit) et Saint Joseph fut son père nourrissier qui n’eut pas d’enfant biologique connu.

La notion de frères et sœurs doit être comprise au sens large du terme. En effet, en hébreux et en araméen il n’y a pas de mot pour désigner le mot “cousin”. 

Les frères et sœurs de Jésus sont donc des proches parents que nous pourrions appeler de nos jours “cousins / cousines”.

Lorsque la tradition orale en araméen a été traduite ensuite textuellement en grec dans les Évangiles, le terme grec “adelphos” (frère) a été préféré à celui d’“anepsios” (cousin). 

Vous pouvez découvrir (ci-dessous) la famille du Christ, sur un arbre de la parenté du Rédempteur, reconstitué à partir des visions de la Bienheureuse Anna Catharina Emmerick.

Voilà pour l’explication qui semble convenir à beaucoup de monde et est évidemment agréée par les Eglises chrétiennes… 

Disons que cela pourrait être la version diplomatique qui facilite bien des choses depuis… pas mal de temps !


Deuxième théorie :

Depuis en fait pas mal de temps en effet, puisqu’à partir du premier siècle de l’ère chrétienne, il y a eu une petite problématique qui était celle-ci : “Fallait-il continuer de parler des “Frères et sœurs de Jésus” ou fallait-il plutôt privilégier le seul Jésus pour proposer un scénario plus net à ce nouveau public de l’Empire romain qui n’était pas juif et ne connaissait donc pas la réalité du vécu de la sainte famille. Cela avait ainsi l’avantage de simplifier bien des aspects.” 

C’est donc cette version nettoyée des détails embarrassants qui a été retenue et les frères et sœurs de Jésus sont passés à la trappe ainsi que leurs actions déterminantes pour la poursuite du message du Christ après sa crucifixion.

Donc, dans les écrits, la version messianique de Saint Paul prend progressivement le dessus sur les autres écrits ce qui permit la diffusion d’une religion nouvelle basée en dehors du territoire des Hébreux, puisque implantée pour un public plus large (tout l’Empire romain). Paul, (qui avait la double nationalité juive et romaine) a donc permis à cette nouvelle religion une vision qui était surtout théologique au détriment du vécu et de certains détails parfois gênant à révéler.

Dès les premiers siècles, les Églises ont préféré s’allier aux conceptions des pouvoirs déjà en places et de moindres envergures spirituelles et morales (les Empereurs romains). 

Pour compliquer les choses, les Pères de l’Eglise ont modifié dans les premiers Conciles les impulsions originelles. Du statut de prophète et messie, roi d’Israël, Jésus-Christ passe au statut de Dieu. On déifie un homme. On sent déjà un premier nettoyage…

Rapidement, dès le premier siècle, on assiste à un détournement du message ou l’ego et l’histoire du Christ ont été privilégiés au détriment de son message propre, vidant ainsi de tout contenu le sens révolutionnaire. Cette nouvelle religion (avec son nouveau Dieu) en vient à gérer une histoire statique (avec sa théologie) mais non active. La voie est alors ouverte pour tous les interdits et dogmes qui vont la cristalliser et la vider de tout sens dynamique. On gère ! On est passé d’une dynamique à un esprit de fonctionnaire avec toute la stupidité que cela implique…

Pour s’en mieux défendre, l’Église Catholique Romaine a trouvé au fil des siècles une méthode sournoise consistant à créer des règles strictes, des dogmes et interdits n’ayant pas de prises sur la réalité quotidienne, mais seulement un sens théologique et mystique. 

Par exemple :
La place du Christ une fois son chemin terrestre terminé implique de nouvelles données et un nouveau concept pour ce fils de Dieu. Le Christ devient alors l’un des trois éléments de la Sainte Trinité : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Si cette donnée est parfaitement concevable puisque Jésus-Christ est passé à un stade céleste après son chemin terrestre, il n’en demeure pas moins qu’on aurait tendance à ne voir que son état céleste actuel et à en oublier sa réalité d’homme lorqu’il était incarné il y a deux mille ans. Combien sont-ils encore ceux pour qui cela n’a pas été clairement expliqué et préfèrent s’en référer à Dieu (et son Fils) pour assumer leur vie ici bas. Le Christ ne précisait-il pas qu’il convenait que chacun porte sa croix et qu’il se prenne en charge lui-même en gardant la confiance divine quand à la suite dans l’au-delà ?

On aurait voulu noyer le poisson qu’on ne s’y serait pas pris autrement!

De là découleront de nombreuses dérives dans les siècles, qui effaceront l’originalité du combat de ce Messie et le videront de sa substance. 

De nos jours, quels sont les chrétiens qui peuvent dire ce qu’avait été le message de ce Révolutionnaire ? On serait bien surpris d’apprendre ce qu’il envisageait de remettre en valeur en Israël : Un programme divin basé sur les enseignements nettoyés et dépoussiérés que l’Éternel avait transmis à Moïse et les Prophètes. Que l’on relise donc le Psaume de Salomon (Psaume 72, dans La Bible) pour découvrir ce programme politique d’envergure et dérangeant. Ce programme vise à relever les pauvres et redresser l’espérance des peuples par une meilleure gouvernance orientée à la gloire de l’Éternel, etc. (Superbe programme s’il en est, que beaucoup de gouvernants de ce monde seraient bien inspirés de copier, s’il voulaient trouver des chemins solides…).

De plus, concernant cette nouvelle église devenue religion, comme les hommes avaient à l’époque un conception très machiste des choses (et cela n’a d’ailleurs guère évolué sur terre), il était ensuite facile de mettre au placard les femmes pour des siècles avec de telles dogmes. Adieu l’amour pour les femmes, vive le rôle prépondérant des hommes… (Cf.: lire à ce propos l’Évangile de Marie et un petit commentaire rapide sur le sujet dans l’une de mes pages)

Allez donc parler du message de Jésus-Chrit après cela ! Les églises, non contentes d’avoir recouvert le message du Messie d’un tas de dogmes, se sont appropriés une religion en se passant des femmes.

Ridicule et malsain ! En effet, si l’on regarde de plus près les textes des premiers temps laissés par les rédacteurs des évangiles, et les écrits récemment retrouvés enfouis dans les sables, on constate que la réalité sur l’enseignement de Jésus était bien autre et que sa famille avait bien pu avoir une toute autre réalité que celle que l’on voudrait nous raconter.

Les frères de Jésus : Un secret très bien gardé

À la faveur de découvertes archéologiques récentes, on peut penser que ces personnages (les frères et sœurs de Jésus) étaient bien plus proches que de simples “cousins”. Une thèse récente vient juste à propos confirmer ces informations dans le livre de James Tabor sur “La véritable histoire de Jésus”.

Et oui, Jésus aurait bien eu des “frères” appelés : Jacques (appelé “Jacques le Juste”, premier responsable de la nouvelle communauté juive rénovée par le Christ, qui y jouera un rôle moteur et d’autorité, pendant plus de trente ans, après la mort de Jésus), Joses, Jude et Simon (qui remplacera son frère Jacques à Jérusalem, après sa mort et avant que l’apôtre Pierre ne devienne ensuite le premier Évêque ou Pape de la longue lignée de l’Église catholique romaine à Rome) et des “sœurs” du nom de Maria et Salomé. Cf.: Matthieu (13,55) et Marc (6, 3), l’évangile de Philippe (59, 6-11), le protoévangile de Jacques (19, 20), l’épiphane de Salamine (78, 8-9). 

Ils auraient figuré parmi les douze apôtres : Simon Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu (alias Levi, alias Joseph), Thomas, Jacques, Jude (alias Thaddée ou Lebbé), Simon et Judas Iscariote. Ces frères de Jésus, auraient été passés sous silence au moment de la rédaction des Evangiles. C’est peut-être là, le secret le mieux gardé de tout le Nouveau Testament : Les frères de Jésus se seraient trouvés parmi les douze apôtres.

Le mystérieux “disciple bien-aimé” n’aurait été autre que son frère Jacques (l’aîné après lui) à qui il confia la direction du mouvement et la protection de leur mère quand il était sur la croix. (Cf.: l’Evangile de Jean)

Mais les Églises auraient fait tout ce qu’elles pouvaient pour cacher cette parenté des quatre apôtres, sans pouvoir cependant les retirer de la liste. Dans une courte lettre à la fin du Nouveau Testament - un document qui a fini par être supprimé du canon chrétien -, Jude se présente lui-même comme “serviteur de Jésus et frère de Jacques”.

On lira aussi avec intérêt la traduction hébraïque des évangiles de M. Claude Tresmontant, ainsi que son explication sur l’Apocalypse qui replace le codage de ce texte dans le contexte de son époque. (Les premiers chrétiens avaient ainsi pu être avertis vingt ans à l’avance de la destruction de Jérusalem et fuir pour se réfugier dans les régions désertées où vivaient aussi des esséniens. Thèse qui rejoint celle de James Tabor.)

[ Je fais ici une petite parenthèse sur les nationalismes planétaires : Si beaucoup de peuples ont encore besoin de frontières pour progresser et s’élever spirituellement, il va de soi que le Christ s’adressait à tous les peuples de la terre lorsqu’il proclamait que tous les hommes sont frères sur terre. Il reprenait en cela l’enseignement des Pères du peuple des Hébreux que l’on retrouve dans la Torah. On peut à juste titre regretter qu’encore de nos jours, les peuples n’en soient réduits qu’au stade des frontières comme on peu le constater dans tous ces nationalismes stériles. Leur gouvernants se servant de ces doctrines ridicules pour envoyer leur enfants sur les champs de bataille alors qu’en aucune façon cela n’est justifiable devant Dieu. Un jour viendra cependant où la progression de l’homme permettra de vivre sans frontière. Soyez en certain. Même si cela demandera encore plusieurs siècles comme l’indiquait Jean de Jérusalem (cf.: voir son verset 36) vu que l’homme est vraiment stupide. Et beaucoup auraient avantages à s’inspirer de ce message pour faire avancer l’humanité… Je note que les ultra orthodoxes juifs ne sont pas les moins courageux dans ce domaine quand ils rappellent certaines évidences des enseignements de leur religion (lire les liens 1 & 2 ). Il est des devoirs d’insoumission qu’il serait bon de se rappeler pour que la conscience de l’individu s’accorde avec le chemin de l’Éternel. “Soyez des objecteurs de conscience, des insoumis et des déserteurs” vous y gagnerez… en humanité ! ]

En résumé de la deuxième théorie :

On peut légitimement regretter que des religions (elles sont très nombreuses d’ailleurs !) se soient emparées de l’histoire de Jésus-Christ et aient imposé des visions parfois très dogmatiques depuis deux mille ans, qui diffèrent sensiblement du message de ce prophète juif descendant de David, roi d’Israël, en inventant des concepts déificateurs et instaurant des dogmes comme l’Immaculée Conception, la naissance du Sauveur à Noël un 25 décembre alors que c'est un non sens pour ceux qui connaissent cette région de penser cela.

En effet, pourquoi la naissance au printemps et non en décembre comme le fait remarquer Mme Sylvie Chabert d'Hyères (*) :
C’est tout simple comme point de repère : Dans ce pays en hiver : il pleut et il fait froid. Donc les bergers ne sortent pas et les brebis sont à l’abri ! Ce n’est qu’à partir du printemps que les bergers sont dehors jusqu’à l’automne suivant. Dans l’hypothèse d’une annonciation de l’ange Gabriel le jour de Yom Kippour de l’an 751 de Rome, soit le 19 septembre de l’an 3 av J.-C. [le temps de la gestation humaine étant de 280 jours], la naissance de Jésus intervint le 25 Juin de l’an 752 de Rome, soit l’an 2 av J.-C., au jour exact du solstice cette année là. Donc Noël serait le 25 Juin !
(…)
Procès et crucifixion avant la Pâque en avril de l’an 30 après J.-C.
(…)
Madame Sylvie Chabert d’Hyères précise, toujours en référence aux écrits de l’apôtre Luc, que le procès de Jésus se serait déroulé de jour devant le sanhédrin, puis devant Pilate, puis Hérode et enfin à nouveau Pilate en présence du peuple. La crucifixion n’aurait donc pas pu se faire le même jour. Il faut rajouter une nuit. Ce n’est que le jour suivant que Jésus aurait été crucifié.
St Luc ne l’a pas précisé, mais rien n’empêche d’inscrire une nuit entre le procès et la crucifixion. C’est même nécessaire. St Luc aurait du le préciser. Il ne l’a pas fait. Ou bien la précision était donnée, mais un scribe a pu l’ôter... Il y a une lacune dans le texte de Luc. Mais ce n’est pas pour autant une erreur ou une contradiction.
Donc en l’année 30 après J.-C, Jésus est arrêté dans la nuit pascale du mercredi (14 Nisan en l’an 30 après J.-C.) au jeudi, flagellé et emprisonné dans la nuit du jeudi au vendredi et crucifié dès l’aube le vendredi à la troisième heure (09 h00 vendredi). Les ténèbres enveloppent la terre à la sixième heure (midi).
Le Christ pousse son dernier cri à 15h00 et meurt.
Le Christ est enterré à la hâte avant le coucher du soleil de vendredi, à environ 18h00, avant que le Premier Jour Saint commence (au crépuscule).
(…)
N’étant pas spécialiste je ne peux qu’apprécier le travail de recherche des uns et des autres sur ce sujet.

Autre remarque sur la date de naissance du Sauveur :
C'est une date fixée à des fins politiques dans l'Empire romain :
Un article démontre que le 25 décembre était en fait la date depuis l’an 274 (officialisé par l’empereur Aurélien à des fin politiques) dans l’Empire romain, le jour dédiée du Dieu Mithra, divinité indo-iranienne apparue vers 1500 ans avant Jésus-Christ.
Pour tenter de contrer l’influence croissante de cette divinité païenne, les autorités religieuses chrétiennes décident d’instaurer une toute nouvelle fête : Celle de la naissance de Jésus. (Naissance qui n’intéressait pas les Chrétiens à l’époque !)
Le lobby chrétien parvient à ses fins : le christianisme, appuyé par l’Empereur Constantin, gagne petit à petit du terrain sur le mithraïsme qui tombe bientôt dans l’oubli…
Pas besoin de vous faire un dessin, la date du 25 décembre est choisie.
Et voilà pourquoi la célébration de la naissance de Jésus qui est une pratique très tardive aura pour jour le 25 décembre, jour du solstice d’hiver ! 
Rappelons-nous que la célébration de la naissance de Jésus est une pratique très tardive qui n’apparaît que vers l’an 300.

Donc au final, non seulement la date de naissance de Jésus-Christ est fantaisiste et mise en pratique à des fins de propagande, mais comme le rappelait le Pape Benoît XVI, la date de naissance du Sauveur est fausse ! (*) et il situe cette date à fixer quelques années auparavant (en 6-7 avant J.-C.)… En fait la date de cette naissance est un sujet de débat continuel, puisque des spécialistes la situe entre moins 2 et moins 7 !

Mme Sylvie Chabert d'Hyères (*) pense également que cette histoire de Rois Mages est bien fantaisiste, eux qui sont, suivant des évangiles, richement chargés de cadeaux…

Et ne parlons pas du concept de la Sainte Trinité… Les concepts de Mère de Dieu pour la Sainte Vierge et d’autres approches théologiques donnent vraiment l’impression de cacher des réalités humaines en voulant privilégier du surnaturel.
(On voudrait nous faire croire au Père Noël qu’on ne s’y prendrait pas autrement !) S’il était plus que probable que ce prophète avait une dimension que certains historiens ont décrite comme plus qu’humaine, il faut pourtant éviter de nous noyer dans tout un fatras d’informations dogmatiques… 

Saint Paul dans ses écrit à forte tendance messianique, à permis à ces Églises chrétiennes, d’imposer une nouvelle religion où le message professé par Jésus finit par céder la place à Jésus en tant que message.

Cela ne semble pas être une bonne méthode pour parvenir à vivre dans son quotidien la révélation divine du dialogue engagé avec l’Éternel par Moïse, pour le peuple des Hébreux et par la suite pour tous les peuples de la terre.
Car le message de l’Éternel à Moïse est un message œcuménique destiné à tous et non au seul peuple d’Israël comme le rappelait lui-même le Christ. (Pour peu que l’on suive son enseignement !)

Et si les juifs et les musulmans ont raison de considérer Jésus comme un prophète au même titre que les autres prophètes, ils ont la sagesse de ne pas en faire une personnification outrancière (voir un Dieu) qui éclipse le message de ce guide et en fait oublier l’essentiel qui consiste en la recherche de la mise en pratique dans notre quotidien du message de l’Éternel, à savoir que nous sommes tous frères et sœurs sur cette terre.

la prière œcuménique des 150 représentants religieux à AssiseEt n’en déplaise aux déclarations des représentants de l’Église catholique de Rome, il n’y a pas une prédominance de leur enseignement sur les autres religions pour la recherche du véritable message divin. Il y a là une méconnaissance de la Connaissance du chemin divin qui frise la stupidité. Surtout quand l’on se place devant l’Éternel ! (On regrettera à ce sujet où 150 représentants religieux avaient pu prier ensemble en 1986…)

Au passage, cette remarque est d’ailleurs valable pour les autres religions qui veulent imposer elles aussi, leur volonté aux autres croyances dans les régions où elles sont majoritairement présentes comme les régions arabes avec le Hamas dans la bande de Gaza, etc.

Décidément, les guerres de religions n’ont pas finies d’éclipser les véritables messages et révélations transmises par l’Éternel à quelques prophètes. Et cela est bien regrettable. Intolérance, quand tu nous tiens…

 

Troisième théorie :

Mais quoi qu’il en soit, il ne faudrait quand même pas en oublier le principal !

Le vrai message du Christ ou tout au moins du peu qu’il nous en reste et que l’on veut bien nous transmettre, permet de se faire une autre idée du sens de “frères et sœurs” de Jésus.

Voyons plutôt :

Dans son enseignement, le Christ répondait à l’interrogation : “Qui sont, mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs ?” par une réplique sans détour :

- “Ce sont ceux qui suivent les commandements que je vous enseigne et qui sont ceux de mon Père (Céleste).” (Donc l’Éternel, celui avec qui parlait Moïse…)

On est donc éclairé sur le sens de la famille ! (On peut d’ailleurs se demander de nos jours s’ils sont très nombreux les membres de cette famille…)

Qui plus est, le Christ enseigne que le baptême de l’Esprit Saint permet aux non Juifs (“les étrangers”) d’entrer aussi maintenant dans le Royaume  céleste.

On peut donc mesurer le Génie du Fils de Dieu fait homme qui enseigna la nécessité  de “pardonner à ses ennemis” puisque tous les hommes sont frères.  (“Père, pardonnez leurs, car ils ne savent pas ce qu’ils font.”)

Dimension spirituelle impressionnante (presque surhumaine !), qu’il mit en pratique jusqu’à son dernier soupir. Mais cet enseignement lui était rendu possible “dans la douleur” grâce à sa connaissance préalable du Royaume céleste qu’il rejoignit après la Résurrection (de son âme) en nous en indiquant avec Grâce, le Chemin.

Quand on vous dit que “tous les hommes sont frères”, pourquoi ne pas le croire…

 

Conclusion :

L’on n’avance pas en cachant certaines vérités comme par exemple celle de la véritable composition de la famille de Jésus.
Et les docteurs de la loi auraient du soucis à se faire pour leur crédibilité. Cette même histoire ne s’était-elle pas déjà passée il y a deux mille ans, quand un prophète ou messie annonçait des vérités essentielles pour la progression du peuple et que cela dérangeait tellement que les docteurs de la loi le firent condamner à mort… Et si l’histoire se répétait…

Et si les Églises chrétiennes avaient aussi oublié (comme au temps des Hébreux et des premiers responsables de la Communauté chrétienne de Jérusalem dirigée par Jacques le Juste, Simon), qu’“il n’y a que Dieu comme Dieu”, que Jésus-Christ de son vivant pouvait être un envoyé de Dieu comme roi légitime d’Israël, mais pas Dieu lui-même. Jésus-Christ lui-même le disait bien en répondant à un homme qui lui posait la question : “Bon maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternellle? Jésus lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul.(Marc, 10, 18)

Pourquoi craindre une telle réalité et s’enfermer dans des dogmes pendant des siècles au point d’avoir déifié un envoyé de Dieu ? 

N’est-il pas écrit dès le début du Coran : Au nom de Dieu, le Miséricordieux, il n’y a que Dieu comme Dieu”. Alors, gens de peu de foi, où placez-vous donc l’Éternel pour que vous ayez besoin de vous créer d’autres Dieu que Dieu, en déifiant nos frères les prophètes ?

Si nous sommes tous des enfants de Dieu, il faut reconnaître que nous en sommes souvent bien indignes…

Ayons donc confiance en Dieu dans notre chemin sans craindre d’être abandonné par lui (voir aussi ma page sur l’Éternel).


Juste un petit mot, pour en finir sur le sujet des “frères et sœurs” : Dans son message de passage pour son homélie, André Chouraqui ce redécouvreur des lectures et interprétations des textes sacrés, décédé le 9 juillet 2007 à Jérusalem, avait écrit : Je meurs de joie ! . “Adieu donc”, et en toute fraternité, en attendant de nous retrouver en résurrection dans l’éternité !

Votre serviteur, Pierre Sarramagnan-Souchier,
le 16.07.2007, mis à jour le 06.05.2022.


Note : Le Monde du 27 décembre 2020 publie un article intéressant sur le sujet : "Ce que l’on sait des frères et sœurs de Jésus" :
D’un point de vue historique, il ne fait plus de doute que Jésus a eu des frères et des sœurs. Certains « ont joué un rôle non négligeable dans la jeune communauté chrétienne », analyse l’historien Simon Claude Mimouni, auteur d’un ouvrage monumental sur Jacques, frère de Jésus.


Additif de “bon sens” à ma conclusion :

Le 17.02.2010, une internaute du Moyen-Orient me signale que “chez eux, même encore aujourd’hui, dans les villages syriens et libanais, il y a des amis intimes qui s’appellent ‘frères et sœurs’. Ce n’est pas plus compliqué que cela. En 1965, un couple d’amis, homme et femme sont allés se déclarer ‘frère et sœur’ sur le tombeau de Jésus. Ils sont devenus ‘frère et sœur’. C’est aussi simple que cela.”

Il y a donc de fortes chances pour que cette pratique qui semble remonter aux origines de la chrétienté soit en définitif, la bonne explication. Ah que ne nous perdons-nous pas par manque de simplicité… !

 

Deux photos
de la plus vieille église du monde

église st Georges en Jordanie

église st Georges en Jordanie

En 2008, Abd el Kader Al Husan, directeur du centre d'études archéologiques Rihab dans le nord de la Jordanie non loin de la frontière syrienne a déclaré “Nous avons mis à jour ce que nous croyons être la première église du monde. Elle daterait de 33 à 70 après la mort de Jésus-Christ”. Ces vestiges on été mis à jour sous l’église Saint-Georges de Rihab. Cette église remonte elle-même à l'an 230 après la mort de Jésus-Christ. (voir aussi les pages 1 et 2)

Rappel : Les chrétiens qui étaient à Jérusalem se réfugièrent à Pella de l’autre côté du Jourdain au tout début de la révolte contre Rome comme le confirme Mme Sylvie Chabert d’Hyères (*).


Le tableau des “frères
et sœurs” de Jésus


tableau sur la parenté de Jésus
Pour découvrir la famille du Christ, je vous offre un tableau sur la parenté du Rédempteur, reconstitué à partir des visions de la Bienheureuse Anna Catharina Emmerick. Mais attention cependant, dans les visions d’A.-C. E., il n’est nullement question de frères et sœurs pour Jésus Christ mais de “cousins”. Contrairement à la théorie de James Tabor comme on peut le lire dans son ouvrage sur “La véritable histoire de Jésus”. Lequel aurait eu plusieurs demi-frères et sœurs suite au remariage de sa mère.

L’arbre généalogique à télécharger au format pdf  **

 

 

Bonus !
La “Résurrection” de Marie et de son fils

la résurrection Comme on n’est pas trop radin, on vous offre pour compléter votre information, un dossier relatant les résurrections du Christ et de la Sainte Vierge d’après les textes de la Bienheureuse A.C. Emmerick. 

Ce n’est qu’un petit extrait des visions, mais c’est saisissant !

On peut dire que vous en avez de la chance, car vous allez en gagner du temps !

(Dossier à télécharger au format pdf en cliquant sur l’image.) 

Mais vous pouvez aussi vous taper les neuf gros volumes introuvables de l’édition française de 1860 des Visions sur la vie quotidienne de Jésus Christ et de la Vierge Marie à lire gratuitement sur internet * (ou encore les 1720 pages à télécharcher **). 

Remarque : Pour les enseignements “officiels” du Christ, vous pouvez aussi lire le Nouveau Testament (cf. : in La Bible !)…

Note : Qu’est devenue la Sainte Vierge de la crucifixion du Christ jusqu’à sa Dormition ?
Un élément de réponse : De Jérusalem à Ephèse.

 

Super bonus !

À propos de la Résurrection

résurrectionRemarque : Est-il besoin de rappeler qu’il n’est pas question de la résurrection des corps charnels mais bien de la résurrection de l’âme du Christ et de l’âme de chaque personne qui peut ainsi participer à l’avancée de la lumière de l’humanité. Si le Christ, de son vivant, a bien ressuscité et guéri des personnes, cela avait surtout comme but de montrer qu’au delà de l’aspect terrestre, il existe une dimension céleste. Que chaque individu à une âme et qu’il lui appartient qu’il en prenne soin pour rayonner et n’en reste pas au stade primaire bassement terrestre, mais vive de son vivant sa vie divine en harmonie avec l’Éternel. C’est simple en fait… encore que certains jours… la mise en pratique soit moins aisée !


•••••••••••••••••••••••••••••• Nouveau ! ••••••••••••••••••••••••••••••

Info de 2016… C’est épatant ! I

Parce qu'il y aurait une trace de notre vie après notre départ terrestre…

Des physiciens apportent la preuve que l'âme est immortelle et qu'elle subsiste après la mort

La possibilité de la vie après la mort est un des plus grands mystères de l’humanité. Des scientifiques ont maintenant la certitude que la conscience ne meurt pas. La physique quantique expliquerait la possibilité que la conscience puisse vivre au-delà de la mort du corps. La conscience serait une somme d’informations stockée à un niveau quantique dans des microtubules.

Le physicien britannique Roger Penrose vient de présenter les conclusions d’un rapport dans lequel il affirme être en mesure de prouver que des microtubules portent des informations à l’échelle quantique et sub-atomique. Il est convaincu que lorsque le corps meurt, la conscience elle, continue à vivre.
Sir Roger Penrose est un mathématicien et physicien anglais très réputé et respecté. En 1988 il a reçu avec Stephen Hawking le prix Wolf de physique.
Pour Roger Penrose, lorsqu’une personne meurt les microtubules libèrent cette information quantique dans l’univers. Si la personne est ramenée à la vie alors cette information retourne dans les microtubules. Cela expliquerait les expériences de mort imminente.
« Si la personne ne revient pas à la vie et meurt définitivement, il est possible que cette information quantique continue à exister éternellement en dehors du corps, comme une âme. »
Les recherches du renommé Max Planck Institute de Munich concordent avec cette hypothèse. L’univers physique dans lequel nous vivons n’est que l’univers dont nous avons la perception, alors que nous vivons dans nos corps.
« Ce que nous considérons être ici et maintenant, cet univers, n’est en fait que le niveau matériel que nous pouvons appréhender. »
Dr Hans-Peter Dürr, Max Planck Institute.

Rédaction de cette info : Info chrétienne.
Sources en anglais: 1 & 2.


Insolite…
Et si Noël était au printemps !

tintorettoLes travaux de chercheurs passionnés permettent de proposer des pistes nouvelles pour une autre datation de la vie du Sauveur, de la naissance à la résurrection.

Et si Noël date qui commémore le jour de la naissance de Jésus-Christ, s’était déroulée le 25 juin ! 

L’intérêt d’une telle suggestion nous permet de découvrir que la Vierge Marie aurait donné naissance au Rédempteur du monde en l’an 2 avant J.-C. (voir la page dédiée !).
Mais d'autres recherches permettent de supposer également que cette naissance se serait passée entre l'an moins 7 à moins 4 de notre ère. Je laisse les spécialistes nous renseigner sur le sujet car je ne suis qu'un ignorant… (lire ici un article du Monde de 2020)

 

A voir aussi :
“Heureux ceux qui croient sans voir !” disait le Christ :


bannière la Vierge


Un livre profond et remarquable :
La traduction française d’un manuscrit grec et latin de l’an 400, des quatre Évangiles (Luc, Marc, Jean, Matthieu) et des Actes des Apôtres :
L'Evangile de Luc et les Actes des Apôtres selon le Codex Bezae Cantabrigiensis paru en avril 2009 aux éditions l'Harmattan.
Voir une vidéo de 2009 de l'entretien avec la traductrice et spécialiste mondiale du codex bezae, Madame Sylvie CHABERT D'HYERES, auteure de ce livre.



le codex bezae