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La
fuite en Egypte de la Sainte Famille
Polémique : Les dates de
la vie de Jésus-Christ
Un élément de réponse sur le sujet
Le “Sauveur” serait né au printemps!
Plusieurs hypothèses ont été formulées pour la datation de la vie de
Jésus-Christ. La stigmatisée A.
C. Emmerick voyait la naissance de Jésus un mois avant la date
généralement admise (un 25 novembre!) par l’église catholique romaine (voir le tableau de la parenté de Jésus). Mais je voudrai vous proposer
une autre vision des événements en vous replaçant sur le chemin de
chercheurs et archéologues passionnants et passionnés. Le lecteur
restant libre de se faire son propre jugement sur la question. (Voir
aussi le récent livre du Pape Benoît XVI sur L’enfance
de Jésus et un article
sur ce sujet)
Naissance de
Jésus, le 25 juin de l’an 2 avant J.-C.
Selon les recherches et travaux de Madame Sylvie Chabert d’Hyères, la
traductrice et spécialiste mondiale, qui se
base principalement sur les textes précis de Saint Luc (cf. : voir le
livre consacré au Codex
Bezae Cantabrigiensis)
il semblerait que Jésus soit né à Bethléem au printemps de l’an 2 avant
J.-C.
Précisons que L’évangile de Luc fut écrit en Grec sous le pontificat de
Théophile entre 37 et 41 AD, et les Actes des Apôtres entre 58 et 60 AD
et que le Codex
Bezae Cantabrigiensis qui remonterait à l’an 400 permet
de connaître les textes tels qu’ils étaient dans les années 170 après
J.-C. (voir aussi le numéro
spécial consacré à Luc dans la revue Archéologie
n°
279 du 01.12.2002.)
Pourquoi la naissance au printemps et non en décembre :
C’est tout simple comme point de repère : Dans ce pays en
hiver : il pleut et il fait froid. Donc les bergers ne sortent pas
et les brebis sont à l’abri ! Ce n’est qu’à partir du printemps
que les bergers sont dehors jusqu’à l’automne suivant.
(…)
Dans l’hypothèse d’une annonciation de l’ange Gabriel le jour du Youm
Kippour de l’an 751 de Rome, soit le 19 septembre de l’an 3 av J.-C.
[le temps de la gestation humaine étant de 280 jours], la naissance de
Jésus intervint le 25 Juin de l’an 752 de Rome, soit l’an 2 av J.-C.,
au jour exact du solstice cette année là. Donc Noël serait le 25
Juin !
(…)
Un article démontre que le 25 décembre était en fait la date depuis
l’an 274 (officialisé par l’empereur Aurélien à des fin
politiques) dans l’Empire romain, le jour dédiée du Dieu
Mithra, divinité indo-iranienne apparue vers 1500 ans avant
Jésus-Christ.
Pour tenter de contrer l’influence croissante de cette divinité
païenne, les autorités religieuses chrétiennes décident d’instaurer une
toute nouvelle fête : Celle de la naissance de Jésus.
(Naissance qui n’intéressait pas les Chrétiens à l’époque !)
Le lobby chrétien parvient à ses fins : le christianisme, appuyé
par l’Empereur Constantin, gagne petit à petit du terrain sur le
mithraïsme qui tombe bientôt dans l’oubli…
Pas besoin de vous faire un dessin, la date du 25 décembre est choisie.
Et voilà pourquoi la célébration de la naissance de Jésus qui est
une pratique très tardive aura pour jour le 25 décembre, jour du
solstice d’hiver !
Jean Chrysostome né à Antioche(aujourd’hui Antakya en Turquie)
entre 344 et 349, et mort en 407, considéré comme un des Pères de
l’Église, n’allait donc pas se mettre à dos ceux qui voulaient
remplacer la fête de Mithra par celle de la naissance du Christ.
Rappelons-nous que la célébration de la naissance de Jésus est une
pratique très tardive qui n’apparaît que vers l’an 300.
(Source)
Donc
au final, non seulement la date de naissance de Jésus-Christ est
fantaisiste et mise en pratique à des fins de propagande, mais comme le
rappelait le Pape Benoît XVI, la date de naissance du Sauveur est
fausse ! (*) et
il situe cette date à fixer quelques années auparavant (en 6-7 avant
J.-C.)… D'autres spécialistes pensent que le Sauveur serait né entre
l'an moins 7 et l'an moins 2 de notre ère !
Procès et
crucifixion avant la Pâque en avril de l’an 30 après J.-C.
Madame Sylvie Chabert d’Hyères précise, toujours en référence aux
écrits de l’apôtre Luc, que le
procès de Jésus se serait déroulé de jour devant le sanhédrin, puis
devant Pilate, puis Caïf et enfin à nouveau Pilate en présence du
peuple. La crucifixion n’aurait donc pas pu se faire le même jour. Il
faut rajouter une nuit. Ce n’est que le jour suivant que Jésus aurait
été crucifié.
Luc ne l’a pas
précisé, mais rien n’empêche d’inscrire une nuit entre le procès et la
crucifixion. C’est même nécessaire. Luc aurait du le préciser. Il ne
l’a pas fait. Ou bien la précision était donnée, mais un scribe a pu
l’ôter... Il y a une lacune dans le texte de Luc. Mais ce n’est pas
pour autant une erreur ou une contradiction.
Donc en l’année 30
après J.-C, Jésus est arrêté dans la nuit pascale du mercredi (14 Nisan
en l’an 30 après J.-C.) au jeudi, flagellé et emprisonné dans la nuit
du jeudi au vendredi et crucifié dès l’aube le vendredi à la
troisième heure (09h00 vendredi). Les ténèbres enveloppent la
terre à la sixième heure (midi).
Le Christ pousse son dernier cri à 15h00 et meurt.
Le Christ est enterré à la hâte avant le coucher du soleil de vendredi,
à environ 18h00, avant que le Premier Jour Saint commence (au
crépuscule).
La résurrection
le jour de la Pâque du 7 avril de l’an 30.
Le Dimanche 7
avril, le Christ ressuscite et toute l’Espérance d’un monde
meilleur et plus humain prend son envol alors grâce à ce premier
témoignage authentique de Marie de Magdala, qui lui a parlé quand elle
est allée au sépulcre ce dimanche matin avant l’aube.
(Lire l’évangile
de Marie -Myriam de Magdala- traduit et commenté du copte du IIe
siècle, par Jean-Yves Leloup.)
Les soldats qui gardaient le sépulcre, eux, feront ensuite leur rapport
à leurs supérieurs…
L’histoire de la résurrection d’un Fils de Dieu, roi d’Israël, est en
marche. (C’est tout au moins une
version selon la version messianique universelle de Saint Paul qui est
reprise par les Eglises chrétiennes au détriment d’autres données
essentielles qu’enseignait le Christ comme le remarque judicieusement
James Tabor dans son livre sur la
vie de Jésus.) Elle
bouleversera l’Empire Romain, transformera et changera le monde entier
dans les siècles (passés et à venir), avant le retour annoncé du
Sauveur ressuscité qui rallumera la flamme de l’Amour universel et
céleste à tous les peuples de la terre. Israël en dernier lieu
comprendra alors le message. Ce peuple élu de [guidé par]
Dieu dont le cœur s’ouvrira enfin, aura gardé en son sein [à son insu]
la Révélation divine pendant plusieurs millénaires (depuis Abraham)
avant d’être révélée à l’Humanité pour les siècles des siècles.
Deo Gracias !
Mais
que d’histoires, de drames et de larmes se seront passés depuis
l’Annonce faite à Marie (l’Annonciation de l’Ange Gabriel à la Sainte
Vierge)!
Votre serviteur, Pierre Sarramagnan-Souchier, le 16 juin 2007.
Note : Comme
on peut s’en douter à propos de la datation de la naissance du Christ,
le débat (sauf découverte archéologique majeure !) n’est pas prêt
d’être clos. Dans l’une des pages d’un site sur l'Histoire Antique de
la Méditerranée, de M. François-Dominique Fournier ne propose pas de
date précise pour la naissance du Sauveur mais donne “une
fourchette” en fonction de plusieurs écrits.
Selon d'autres sources, il semblerait
que le Sauveur soit né entre l'an moins 2, moins 6 ou moins 7 de notre
ère ! Lire ici un article du Monde de 2020.
Et là : Naissance le 21 août à midi de l'an 7 avant J.-C.
N'étant pas spécialiste je ne peux qu'apprécier le travail de
recherche des uns et des autres sur ce sujet.
Bon il est vrai que beaucoup de vérités écrites dans la Bible sont à
prendre avec des pincettes et l'on constate quand même de grandes
inexactitudes (pour ne pas dire plus !)…
Un autre exemple de falsification de vérités bibliques :
Le plus grand
mensonge de l'histoire des religions est celui du Livre
de la Genèse dans lequel il est écrit qu'Eve est née d'une côte d'Adam,
et qu'à cause de la pomme mangée dans le jardin d'Eden, elle a conduit
l'Humanité à sa perte.
Pourtant, une tablette sumérienne (antérieure de 1500 ans à l'invention
de l'écriture hébraïque) prouve que le
rédacteur du Livre de la Genèse
a plagié le texte et l'a modifié pour exclusivement se venger des
femmes. (lire ici : Le
mensonge universel)
On est
d'ailleurs assez étonné de constater que les artistes nous aient
montré au long des siècles des représentations d'Adam et Eve avec des
nombrils ! On voudrait qu'on soit intelligent et on nous prendrait pour
des cons qu'on ne s'y prendrait pas autrement !

Note 1 : “la
Révélation divine” est à rapprocher de l’enseignement du Christ repris
par la Sainte Vierge : “Tous les hommes
sont frères”, ce qui peut expliquer que des chrétiens engagés
optent pour l’établissement d’une “Nouvelle
Jérusalem”… (cf.: Epître de Jacques, 2, 14-17)
Note 2 : “Vous en rêviez…
Le Christ l’a fait !” :
Est-il besoin de préciser que pour un chrétien, la donnée fondamentale
qui différencie le témoignage du Christ des autres guides de toutes les
autres religions de toutes les époques, tient en la promesse réalisée
de Jésus-Christ devant ses juges, de sa résurrection trois jours après
qu’il soit mis à mort par ceux-ci. Aucune personne, d’aucune autre
religion n’a pu à ce jour transmettre avec une telle “assurance” ce
témoignage d’une vie (éternelle) après la mort physique. (Il est
vrai que les Eglises chrétiennes ont pris le risque à partir du premier
siècle de l’ère chrétienne et des suivants, en théologisant
l’enseignement de Jésus-Christ, d’imposer au reste du monde une vision
autoritaire et dogmatique, comme l’annonce avec l’ange Gabriel de la
naissance du Sauveur sans géniteur humain, l’immaculée Conception,
etc., qui diffère de l’enseignement originel du Christ et nuit à son
message initial comme le remarque judicieusement James Tabor
dans son
livre “La véritable histoire de Jésus”
et son autre livre “Marie,
de son enfance juive à la fondation du christianisme”)
(lire aussi ce que je pense au sujet de la
Résurrection.)
Avoir
“la Foi” pour un chrétien, c’est donc reprendre avec confiance ce
chemin sur terre d’une vie éternelle future en suivant et témoignant de
son enseignement basé sur l’amour fraternel et universel (“Aimez-vous
les uns les autres, comme je vous ai aimé”)… C’est aussi simple que
cela ! Encore faut-il le mettre en pratique… Vaste programme…
Note sur le fameux 666
de l’Apocalypse
Si le Christ a annoncé (prédit) sa résurrection pour trois jours après
sa mort et que ses juges lui ont ri au nez : “Comment, tu prétends
reconstruire ce Temple en trois jours !” Ses jugent pensant au Temple
de Jérusalem alors que le Christ pensait à la résurrection d’entre les
morts après sa crucifixion.
Profitons de ce passage du Temple de Jérusalem pour indiquer qu’il
serait en fait lié à une autre prédiction (ou avertissement) consistant
à prévenir les Chrétiens de fuir Jérusalem.
Décodage :
Le 666 de
l'apocalypse expliqué en 3 secondes !
Le chiffre 666 dont parle la Bible dans le livre de l'Apocalypse 13,16
était un code pour les Chrétiens de l'époque.
C’est la suggestion de Monsieur Claude Tresmontant dans son livre : «
Enquête sur l’Apocalypse » (que
l’on peut télécharger ici !)
Il explique que 666 est le nom codé du roi Hérode II. Ce code est
destiné à la communauté des chrétiens de Jérusalem des années 70 et il
annonce 20 ans à l’avance, la prise et la destruction de Jérusalem.
C’est pourquoi de nombreux Chrétiens on pu sortir à temps de cette
ville pour se réfugier dans les grottes désertiques de l’est du
Jourdain…
C’est aussi simple que cela ! Mais encore faut-il connaître le grec et
l’hébreux… et ne pas interpréter « bêtement » au pied de la lettre ce
qui est écrit…
Extrait du livre (Page 367…) Celui qui a vu l’Apocalypse, c’est-à-dire
ce que l’Apocalypse annonçait, à savoir la prise et la destruction de
Jérusalem, c’est Hérode Agrippa II, qui a en effet vécu jusque vers
l’année 100. Et donc on a pu le voir vers la fin du règne de Domitien.
Lorsque l’Apocalypse a été communiquée, diffusée, aux frères et aux
sœurs de la petite communauté chrétienne de Jérusalem, puis aux autres
communautés chrétiennes, peut-être du vivant de Iohanan, peut-être
après sa mort, nul ne sait, — on a évidemment expliqué aux frères et
aux sœurs de la communauté qui ne l’auraient pas trouvé tout seuls, le
chiffre ou le nombre de la bête, un chiffre ou un nombre d’homme
(hébreu possible mispar adam) à savoir probablement Hôrôdôs, qui
s’écrit avec trois wauw : le wauw vaut 6. C’est le chiffre ou le nombre
porté par tous les représentants de la dynastie des Hérodes, l’hydre
aux sept têtes, qui sont sept rois (Apocalypse 17, 9). Hérode Agrippa
II est le dernier représentant de la dynastie. Il est le dernier à
porter, de par son nom, ce chiffre 666. Il a vu la prise et la
destruction de Jérusalem. (…)
Les services secrets de l’Empire Romain, eux, n’y ont vu que du feu !
Voilà !
Simple non ?
Lire aussi dans la page
dédiée :
Les “frères et sœurs” de Jésus,
La “Résurrection” de Marie et de
son fils
Voir aussi :
Et enfin :
Le livre profond et remarquable
de
Mme Sylvie Chabert d’Hyères :
L'EVANGILE
DE LUC ET LES ACTES DES APÔTRES SELON LE CODEX BEZAE CANTABRIGIENSIS
La traduction
française parue en avril 2009 aux éditions
l'Harmattan, d’un manuscrit grec et latin de l’an 400, des
quatre Évangiles (Luc, Marc, Jean, Matthieu) et des Actes des
Apôtres.
Un texte ancien, tel qu’avait pu le connaître Irénée venu de
Smyrne en Gaule dans les années 170.
Voir aussi la vidéo de 2009 sur un entretien avec la traductrice et
spécialiste
mondiale du codex bezae, Madame Sylvie CHABERT D'HYERES, auteure de ce
livre (voir ici !)
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