
Cette planète, un
jardin terrestre ? Il y a encore du chemin à faire pour cela !
Polémique : Dieu est-il hermaphrodite et le
Christ était-il marié ?
Un élément de réponse sur le sujet
Qui est le père
d’Adam & Eve?
Récemment on m’a demandé si le créateur d’Adam et Ève
était lui-même sexué ! Une question en apparence tout à fait anodine
qui, à la réflexion m’a donné envie de faire une définition plus
étendue de cette perception du Dieu Créateur.
Si la stigmatisée A.
C. Emmerick avait vu la naissance d’Adam et Ève et toute la
création de l’univers depuis le début et dans toute son ampleur (tout
comme Maria Valtorta
pour la vie de Jésus Christ), je voudrais vous proposer ma vision
personnelle.
Le lecteur restant libre de se faire son propre
jugement sur la question.
L’homme et la femme
créés à son image…
Dans la Genèse il est fait mention de “l’homme et de
la femme créés à l’image de Dieu”.
Des
visionnaires et mystiques ont effectivement bien vu qu’Ève était née
parfaite, mais l’humain a préféré ensuite, dans sa petitesse, nous la
présenter
comme une esclave du mal originel, ce qui est d’ailleurs un mensonge
universel courageusement dénoncé par un auteur (lire ici : Le mensonge
universel
!) qui ne pouvait que s’attirer les foudres des institutions des
Églises dogmatiques… Mensonge qui est bien évidemment repris par tous
les courants obscurantistes dans toutes les religions où la femme n’est
considérée que comme un objet de plaisir pour l’homme… C’est tellement
plus commode d’avoir son esclave à demeure ! (Notons cependant que
l’Église catholique de Rome avait reconnu vers les années 2008 qu’Ève
n’avait jamais croqué la pomme et que c’était une image… Le fruit
défendu de l’arbre de vie étant d’un tout autre ordre : celui du
respect de la vie dans l’Univers…)
On a aussi un indication sur le fait que l’homme et la
femme doivent régner sur la création. Il (l’homme) lui est demandé de
dominer les poissons, les oiseaux, etc.
Il va de soi que l’interprétation simpliste qui est
véhiculée depuis la création, n’a rien à voir avec son sens
originel.
En effet,
l’Homme doit s’élever en Connaissance et Intelligence de Dieu pour
mieux comprendre le sens de la Création en commençant par la respecter.
Et ce pour s’ouvrir à la Création qui nous environne
et dont nous sommes traversés puisqu’interdépendant dans le cosmos.
On ne peut sans cela percevoir le sens de Dieu et on
perd son temps à biaiser en cherchant le sexe de Dieu car la réponse
est incluse dans l’immensité de l’univers… Laquelle immensité se trouve
reproduite dans l’infiniment
petit des éléments qui nous environnent…
“Masculin et féminin il les créa”
(La Bible, livre de la Genèse chapitre 1,
verset 27).
Maintenant le délire des humains (hommes et femmes)
est de se tirer la couverture à eux et de dire, je suis le premier
engendré! Ou la première légitime car sans moi rien n’est possible ! Etc.
Pauvres humains… décidément
on croît rêver…
Quand l’on est en présence du Créateur, l’on n’est pas devant un bon
Dieu qui vous bricole! C'est une image évidemment.
Ne cherchez donc pas Dieu là où il n’est pas (dans vos représentation humaines)
! Vu qu’il est partout !
Quand vous respectez les espèces vivantes vous rencontrez Dieu. Idem
pour les minéraux, végétaux, etc. (On
notera que les religions hindoux et bouddhistes sont beaucoup plus
respectueuses de la vie animale, minérale et végétale.)
Quand vous respectez les fruits de la création vous rencontrez Dieu. Et
vous faites alors de l’écologie (sans le savoir
!)… et/ou de l’écologie chrétienne pour les chrétiens, ce qui peut être
assez restrictif ou gigantesque suivant le stade où l’on en est de la
perception de Dieu !
Concernant l’espèce humaine, vu qu’elle est composée
du principe masculin et féminin, les deux vont ensemble et séparer l’un
de l’autre est une erreur ou renonciation ou dénégation de la création
de l’espèce humaine, fruit de la création où réside Dieu. (Ce que peut expliquer légitimement que
les représentants de religions responsables ne recommandent pas les
unions non hétérosexuelles.
Mais il appartient ensuite à chaque individus d’assumer son choix tout
en sachant que la finalité du chemin sera ou non lumineuse… Mais en
aucun cas les religions n’ont à avoir un rôle
de répression. Elle doivent seulement suggérer un chemin de
lumière…)
Et c’est lorsque les deux principes féminin et masculin s’unissent dans
le cosmique (et le cosmos) que l’union rejoint alors Dieu (ou le
créateur originel) en ne formant qu’un comme il est écrit “ils
sont créés à son image” (Gn. 1, 26). L’image, c’est l’unité, ni
plus ni moins! (Là aussi, les
civilisations asiatiques n’ignorent pas cela, comme on peut le
constater dans le tantra
par exemple.)

A propos de
l’unité, il convient de rappeler, qu’il est insensé de croire qu’il n’y
a qu’une seule religion de bonne. Que l’on soit laïc ou croyant, “Dieu”
englobe tout car il est partout. Le Dalaï Lama l’explique très bien lui
même dans l’un de ses entretiens : “Le
sécularisme
signifie le respect de toutes les religions, ainsi que des non
croyants, pas de préférence pour celle-ci ou celle-là et cela est
possible tout en demeurant dans sa religion de préférence.” Un
exemple de tolérance donc, à méditer en ces temps d’affrontements et
compétitions religieuses bien inutiles qui font régresser l’humanité.
(On notera au passage que ce que le Christ et la Sainte Vierge nous
enseignaient est exactement similaire puisqu’ils nous disaient que nous sommes tous frères ici-bas !)
“Le Christ
sauveur” pouvait-il être marié ?
Maintenant, que Le Sauveur
(Jésus-Christ) soit descendu en l’Homme pour le bousculer et lui ouvrir
les portes de ses blocages pour mieux l’ouvrir au cosmos afin qu’il en
perçoive la dimension infinie et le réunisse à l’unité originelle de
l’éternel, me semble une évidence.
Qu’il ait eu besoin ou non de s’unir à une femme
n’était pas obligatoirement nécessaire, pas non plus indispensable, vu
qu’il était un Enseigneur (comme on peut le lire dans l’évangile
de Thomas (sur
internet), mais pas invraisemblable non plus quand on lit les
évangiles de Marie (lire
la récente découverte d'un papyrus qui relance le débat) et de
Philippe (lire à ce sujet la
thèse de James Tabor dans son ouvrage sur La
véritable histoire de Jésus). Mais de là à penser que le
Christ pu
être marié me semble tout à fait improbable. Pour au moins une raison,
c’est que comme il connaissait son chemin, il savait que son passage
terrestre serait court et semé de souffrance. Donc il est peu probable
qu’il se soit marié. Mais cela n’interdit pas de penser qu’il ait pu
avoir des contacts intimes avec une personne de sexe féminin et …
une descendance… “Dieu seul sait !”
Et quand bien même il aurait été marié et
aurait eu une descendance… cela ne changerait rien pour une personne
ayant la foi en l’Éternel… (Vaste programme en ces temps de
matérialisme et d’obscurantisme ambiant !)
À l’évidence, dans les évangiles de Marie
(de Magdala) et de Philippe,
la notion de fusion des êtres est priviligiée par rapport à la fission
(les chocs conflictuels) des individus et des âmes. Et cela est heureux.
Qu’à travers les siècles, l’un des deux éléments, -le masculin- se soit cru supérieur
et impose sa suprématie, est une erreur qui n’a fait que faire
régresser l’enseignement originel du Sauveur. Cela est bien dommageable et nous en portons une vaste
responsabilité, dans les civilisations comme dans les religions. Et la
chrétienté n’est pas la dernière à avoir dévié de son message originel.
A cela rien de nouveau sous le soleil pourrait-on dire
!
Maintenant, que les revendications du féminin qui sont
légitimes, passent pas des débordements dans l’autre sens, me semblent
tout aussi discutables et loin de l’unité prônée par l’Eternel…
(cf.: Les dérives grossières comme
l’avortement, le choix du sexe de l’enfant dans le ventre de la mère et
les nombreux infanticides, etc.)
Mais en dernier recours, il appartient à l’individu
d’assumer ses choix. Pour le meilleur s’il choisit un chemin de lumière
et pour le pire s’il descend dans l’égocentrisme au point de se prendre
pour un Dieu… en voulant refaire le monde…
Voilà ! C’est tout simple !
(“Et bienheureux les
simples d’esprit, car le royaume des cieux leur appartient” disait le
Christ. Ici on fera référence à la simplicité de l’acceptation du vide
intérieur nécessaire à l’écoute de la voie de l’éternel. Sans se
compliquer les neurones de considérations, combines et manipulations en
tous genres dont l’homme aime à se complaire durant son existence
devant la peur de l’absolu…)
Votre serviteur,
Pierre Sarramagnan-Souchier, le 02 juillet 2007.
Lire aussi dans la page dédiée :
Les “frères et sœurs” de Jésus,
La “Résurrection”
de Marie et de son fils
Voir
aussi :
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