A l ’INITIATIVE DU CONSEIL DES ANCIENS DE LA TRADITION OTOMI OLMEQUE TOLTEQUE TEOTIHUACAN ET DE L'ASSOCIATION MAHKIME
LE CONSEIL DES ANCIENS DE LA TRADITION OTOMI OLMEQUE TOLTEQUE TEOTIHUACAN ET L'ASSOCIATION MAHKIME
Les Otomis : De
génération en génération, le peuple Otomi
de la lignée Olmèque, Toltèque et Teotihuacan a
gardé la mémoire de ses traditions et de son histoire.
Installé dans les vallées et montagnes de la
région de Mexico depuis plus de 30.000 ans, ce peuple est le
bâtisseur des sites cérémoniels de
Téotihuacan et de Tula. Les Otomis-Olmèques ont su garder
vivantes leur culture et leur spiritualité qui procèdent
d'une cosmovision profonde du Monde et de l'Univers. Celles-ci se
traduisent par un Art de vivre.
Däbädi
Thaayrohyadi, chef spirituel du peuple Otomi, est un des porte paroles
pour la défense des droits des peuples indigènes dans le
monde, notamment à l'ONU, l'OMPI et à l'OEA. Il est
également le président de l'Association Mahkime
(association française de soutien au peuple otomi), le fondateur
de l'Université Indigène Internationale au Mexique,
ambassadeur pour la paix et initiateur de la cérémonie
des 8000 Tambours sacrés pour la guérison de la Terre
Mère et pour la Vie.
Däbädi
Thaayrohyadi consacre sa vie à diffuser dans le monde entier
l'énergie de paix, de santé, d'harmonie et
d'unité.
Appel aux 4 directions pour la Paix
Voici la
prophétie révélée au Centre
Cérémoniel Otomi par les sages du peuple Otomi aux
peuples indigènes et à toute l'humanité :
“Le jour où se réuniront les sons des huit mille tambours
sacrés sera le début de la véritable
guérison de la Terre Mère, de toutes les espèces
et de la famille humaine si déséquilibrée
actuellement. Ce chemin nous mènera vers la paix sacrée
et la connexion harmonieuse avec l'univers, la mère nature, la
communauté, la famille et avec notre propre cœur. Le temps
est venu de nous réunifier, de rencontrer à nouveau les
traditions des 4 directions pour réactiver l'énergie
cosmique, guérir nos blessures du passé, soigner notre
Terre Mère, en respectant la vie, la liberté et la
dignité de nos peuples”.
Principes de la Cérémonie des 8.000 Tambours
Inviter chacun à participer à la guérison de la Terre Mère.
Identifier et activer les centres énergétiques et sites
sacrés de la planète.
Semer et renforcer la conscience de l'amour et du respect envers notre Terre Mère.
Mettre en pratique la grande culture de paix et de vie comme le
proposent les traditions ancestrales indigènes
Utiliser le pouvoir énergétique et curatif de la voix, du
son et des instruments sacrés.
Rassemblement mondial pour la guérison de la Terre Mère,
pour la Vie, pour la Paix et pour la Joie.
Depuis des temps
millénaires les peuples gardiens de la Terre encouragent l'auto
guérison et y participent grâce aux puissantes
cérémonies, à la roue de la médecine,
à la sagesse et au savoir ancestral. Ces méthodes aident
à équilibrer notre corps physique, mental,
émotionnel et spirituel, mais aussi notre entourage, la famille,
la communauté, la planète et l'énergie du cosmos.
Aujourd'hui la
planète nous envoie beaucoup de messages sur notre
manière imparfaite de vivre. Nos grands-pères et nos
grands-mères nous enseignent les secrets gardés et les
codes pour agir au-delà de la peur face aux
déséquilibres actuels de l'être humain dans le
rapport avec le cosmos et avec soi. Ils nous enseignent comment
retrouver une vie en parfaite harmonie avec les lois cosmiques.
Pour la survie de
nos traditions et la sauvegarde de l'harmonie de la planète,
nous sommes bien décidés à continuer le chemin et
à poursuivre nos efforts. C'est pour cette raison que nous
appelons les quatre directions pour nous réunir, pour retrouver
et partager la sagesse ancestrale pour une nouvelle humanité
plus harmonieuse.
Les messages des
Anciens nous parlent de la nécessité de convertir les
tambours de guerre en tambours de paix, de reconnaître
l'importance de travailler pour l'harmonie et la transformation
pacifique des conflits qui se manifestent dans le monde entier. «
Porter le message d'Amour et de Respect à toutes les
manifestations de la Vie sur la planète et vivre dans la joie
» affirment les Otomis.
http://www.universiteindigene.org/bienvenue/Message-Otomi-Tolteque.html
Cette cérémonie a eu lieu pour la première fois en
France à Paris le 21 septembre 2008.
Pour le solstice
d'hiver elle s'était déroulée dans les Pyrénées
à Gan à côté de Pau le 21 décembre 2008.
Ci-après, un petit article que j'avais écrit à l'occasion de leur passage en France en 2008 :
"Ben vous avez pas fini
avec tout ce tintouin
qui nous casse les oreilles !"
Mais oui, rappelez-vous, c'était dans les années 1957-62,
du temps où l'on avait encore les mains dans les poches pour
éviter que nos billes ne tombent. C'était quand on avait
couru jusque devant la place du village, devant la mairie et
l'école communale qui rassemblait alors toutes les classes dans
la même pièce autour du poêle à charbon, avec la
casserole au dessus qui bouillait pour humidifier l'atmosphère.
Oui, rappelez-vous ! Ce jour-là encore, le garde-champêtre
y était allé de son tambour à s'en casser ses
baguettes ! Et nous on se marrait comme des malades en s'en plier le
ventre de rire !
Oui, rappelez-vous, c'était le temps des conscrits. De ces
pauvres malheureux qui ne savaient pas qu'ils feraient partie de la
génération dite "la Génération du silence".
De ces jeunes hommes de 20 balais qui ne savaient pas encore que les
salopards de politiques et de généraux les forceraient
à faire ce qu'ils n'avaient pas envie de faire et encore moins
d'imaginer la honte qui les briseraient pour le restant de leur vie en
revenant dans leur patrie. Patrie qu'ils n'avaient officiellement pas
quittée puisqu'il ne s'agissait que "du maintien de l'ordre dans
les colonies d'Afrique" que l'on appelait alors, le département
du territoire de l'Algérie française.
Oui, rappelez-vous, on avait crié goguenard au
garde-champêtre : "Ben, c'est pas fini tout ce tintouin qui nous
casse les oreilles!"
Et on avait filé "ventre à terre" avec nos billes qui
tombaient de nos poches quand le "tambourineur" nous avait
répondu l'air sévère et déjà bien
amoché par le pinard : "Quoi, qu'est-ce vous dites les morveux ?
Foutez-moi le camp de là, c'est pas encore votre tour !”
Oui, rappelez-vous, on avait alors décampé comme des
lapins de garenne sans demander notre reste en perdant quelques calots
dans notre course, mais heureux de notre insolence mémorable !
Oui, rappelez-vous, on ne savait pas alors ce que cet employé communal modèle savait.
On n'aurait d'ailleurs su comment du fond de notre campagne bouseuse ce
qu'il savait de la guerre qui brise les familles des deux
côtés des belligérants ?
Lui le savait très certainement et devait en pleurer à
s'en noyer au 12 degrés, pour oublier sa conscience qui lui
disait de fuir plutôt que d'obéir à sa fonction de
garde-champêtre, porte-parole de la République, dont
l'autorité consistait à transmettre les ordres de la
Défense nationale dans les plus petits coins du territoire
communal.
Mais fallait-il pour autant démissionner et perdre ce maigre
revenu qui ne suffisait déjà pas à l'entretien de
la vie quotidienne de son foyer et des dépenses de ses mioches
qui fanfaronnaient devant les autres enfants de notre petit village qui
crânait avec son frontispice de la "Liberté,
Egalité, Fraternité" ?
Car soyons juste, bien peu furent ceux qui eurent le courage de
déserter, de fuir ou qui s'opposèrent à la guerre,
à la torture et à la dégradation des
civilisations. Seuls, quelques uns osèrent. Je ne les nommerai
pas ici car ce n'est pas l'orgueil qui les intéresse ni le
propos de ce jour.
Non, nous ne savions pas que le monde des adultes n'est pas un monde
très accueillant suivant les générations où
l'on arrive et le pays où l'on tombe…
Mais alors, profitons-en pour le faire savoir et que cela fasse "un
max" de bruit pour éviter que cela ne continue de nos jours.
Oui, "un max de bruit" !
Ben ça tombe bien justement !
Voilà que nos frères du peuple OTOMI (du Mexique)
débarquent pour nous aider et tambouriner "à tort la
rigaud" pour nous rappeler que le tambour, c'est comme les
idéologies sombres, plus c'est creux, plus ça fait de
bruit !
Et du bruit, il va y en avoir …
Imaginez 8.000 tambours qui vont faire trembler les Pyrénées !
Oui, vous avez
bien lu ! 8.000 bons gros tambours Toltèques qui vont agacer
toutes les vacheries de politiques du "marche droit et qu'aucune
tête ne dépasse" !
Pierre Sarramagnan-Souchier , le 02.12.2008.