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Tous les solstices, il y a la cérémonie des 8.000 tambours sacrés pour la paix mondiale.
Prochain événement : 21.03.2010

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“Alors, c'est bien vrai,
vous me quittez déjà !
Avant de reprendre
vos “clics” et vos “clacs”, pourriez-vous
me caresser les pieds,
histoire de reprendre
de la hauteur...”



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                        mais pour leur malheur,

                            ils ne le savent pas encore.” *




Solidaire :  “Nous ne formons qu’un seul ensemble humain!”   *




tambour

“Tonnerre de Dieu”,
ça va (encore) faire un boucan
“du diable”!

 

A l ’INITIATIVE DU CONSEIL DES ANCIENS DE LA TRADITION OTOMI OLMEQUE TOLTEQUE TEOTIHUACAN ET DE L'ASSOCIATION MAHKIME

Rassemblement mondial
des 8.000 tambours sacrés
pour la paix

 

LE CONSEIL DES ANCIENS DE LA TRADITION OTOMI OLMEQUE TOLTEQUE TEOTIHUACAN ET L'ASSOCIATION MAHKIME

Renseignements pour les prochains rassemblements : http://www.universiteindigene.org

Courriel : contact@universiteindigene.org

 

••• pour voir une vidéo de la cérémonie de 2007 cliquer ici •••

8000 tambours

Les Otomis : De génération en génération, le peuple Otomi de la lignée Olmèque, Toltèque et Teotihuacan a gardé la mémoire de ses traditions et de son histoire. Installé dans les vallées et montagnes de la région de Mexico depuis plus de 30.000 ans, ce peuple est le bâtisseur des sites cérémoniels de Téotihuacan et de Tula. Les Otomis-Olmèques ont su garder vivantes leur culture et leur spiritualité qui procèdent d'une cosmovision profonde du Monde et de l'Univers. Celles-ci se traduisent par un Art de vivre.

Däbädi Thaayrohyadi, chef spirituel du peuple Otomi, est un des porte paroles pour la défense des droits des peuples indigènes dans le monde, notamment à l'ONU, l'OMPI et à l'OEA. Il est également le président de l'Association Mahkime (association française de soutien au peuple otomi), le fondateur de l'Université Indigène Internationale au Mexique, ambassadeur pour la paix et initiateur de la cérémonie des 8000 Tambours sacrés pour la guérison de la Terre Mère et pour la Vie.

Däbädi Thaayrohyadi consacre sa vie à diffuser dans le monde entier l'énergie de paix, de santé, d'harmonie et d'unité.

Appel aux 4 directions pour la Paix

Voici la prophétie révélée au Centre Cérémoniel Otomi par les sages du peuple Otomi aux peuples indigènes et à toute l'humanité :
“Le jour où se réuniront les sons des huit mille tambours sacrés sera le début de la véritable guérison de la Terre Mère, de toutes les espèces et de la famille humaine si déséquilibrée actuellement. Ce chemin nous mènera vers la paix sacrée et la connexion harmonieuse avec l'univers, la mère nature, la communauté, la famille et avec notre propre cœur. Le temps est venu de nous réunifier, de rencontrer à nouveau les traditions des 4 directions pour réactiver l'énergie cosmique, guérir nos blessures du passé, soigner notre Terre Mère, en respectant la vie, la liberté et la dignité de nos peuples”.

Principes de la Cérémonie des 8.000 Tambours

Inviter chacun à participer à la guérison de la Terre Mère.
Identifier et activer les centres énergétiques et sites sacrés de la planète.
Semer et renforcer la conscience de l'amour et du respect envers notre Terre Mère.
Mettre en pratique la grande culture de paix et de vie comme le proposent les traditions ancestrales indigènes
Utiliser le pouvoir énergétique et curatif de la voix, du son et des instruments sacrés.

Rassemblement mondial pour la guérison de la Terre Mère, pour la Vie, pour la Paix et pour la Joie.

Depuis des temps millénaires les peuples gardiens de la Terre encouragent l'auto guérison et y participent grâce aux puissantes cérémonies, à la roue de la médecine, à la sagesse et au savoir ancestral. Ces méthodes aident à équilibrer notre corps physique, mental, émotionnel et spirituel, mais aussi notre entourage, la famille, la communauté, la planète et l'énergie du cosmos.

Aujourd'hui la planète nous envoie beaucoup de messages sur notre manière imparfaite de vivre. Nos grands-pères et nos grands-mères nous enseignent les secrets gardés et les codes pour agir au-delà de la peur face aux déséquilibres actuels de l'être humain dans le rapport avec le cosmos et avec soi. Ils nous enseignent comment retrouver une vie en parfaite harmonie avec les lois cosmiques.

Pour la survie de nos traditions et la sauvegarde de l'harmonie de la planète, nous sommes bien décidés à continuer le chemin et à poursuivre nos efforts. C'est pour cette raison que nous appelons les quatre directions pour nous réunir, pour retrouver et partager la sagesse ancestrale pour une nouvelle humanité plus harmonieuse.

Les messages des Anciens nous parlent de la nécessité de convertir les tambours de guerre en tambours de paix, de reconnaître l'importance de travailler pour l'harmonie et la transformation pacifique des conflits qui se manifestent dans le monde entier. « Porter le message d'Amour et de Respect à toutes les manifestations de la Vie sur la planète et vivre dans la joie » affirment les Otomis.

http://www.universiteindigene.org/bienvenue/Message-Otomi-Tolteque.html

Cette cérémonie a eu lieu pour la première fois en France à Paris le 21 septembre 2008.

Pour le solstice d'hiver elle s'était déroulée dans les Pyrénées à Gan à côté de Pau le 21 décembre 2008.


Ci-après, un petit article que j'avais écrit à l'occasion de leur passage en France en 2008 :

"Ben vous avez pas fini
avec tout ce tintouin
qui nous casse les oreilles !"


Mais oui, rappelez-vous, c'était dans les années 1957-62, du temps où l'on avait encore les mains dans les poches pour éviter que nos billes ne tombent. C'était quand on avait couru jusque devant la place du village, devant la mairie et l'école communale qui rassemblait alors toutes les classes dans la même pièce autour du poêle à charbon, avec la casserole au dessus qui bouillait pour humidifier l'atmosphère.

Oui, rappelez-vous ! Ce jour-là encore, le garde-champêtre y était allé de son tambour à s'en casser ses baguettes ! Et nous on se marrait comme des malades en s'en plier le ventre de rire !

Oui, rappelez-vous, c'était le temps des conscrits. De ces pauvres malheureux qui ne savaient pas qu'ils feraient partie de la génération dite "la Génération du silence". De ces jeunes hommes de 20 balais qui ne savaient pas encore que les salopards de politiques et de généraux les forceraient à faire ce qu'ils n'avaient pas envie de faire et encore moins d'imaginer la honte qui les briseraient pour le restant de leur vie en revenant dans leur patrie. Patrie qu'ils n'avaient officiellement pas quittée puisqu'il ne s'agissait que "du maintien de l'ordre dans les colonies d'Afrique" que l'on appelait alors, le département du territoire de l'Algérie française.

Oui, rappelez-vous, on avait crié goguenard au garde-champêtre : "Ben, c'est pas fini tout ce tintouin qui nous casse les oreilles!"

Et on avait filé "ventre à terre" avec nos billes qui tombaient de nos poches quand le "tambourineur" nous avait répondu l'air sévère et déjà bien amoché par le pinard : "Quoi, qu'est-ce vous dites les morveux ? Foutez-moi le camp de là, c'est pas encore votre tour !”

Oui, rappelez-vous, on avait alors décampé comme des lapins de garenne sans demander notre reste en perdant quelques calots dans notre course, mais heureux de notre insolence mémorable !

Oui, rappelez-vous, on ne savait pas alors ce que cet employé communal modèle savait.

On n'aurait d'ailleurs su comment du fond de notre campagne bouseuse ce qu'il savait de la guerre qui brise les familles des deux côtés des belligérants ?

Lui le savait très certainement et devait en pleurer à s'en noyer au 12 degrés, pour oublier sa conscience qui lui disait de fuir plutôt que d'obéir à sa fonction de garde-champêtre, porte-parole de la République, dont l'autorité consistait à transmettre les ordres de la Défense nationale dans les plus petits coins du territoire communal.

Mais fallait-il pour autant démissionner et perdre ce maigre revenu qui ne suffisait déjà pas à l'entretien de la vie quotidienne de son foyer et des dépenses de ses mioches qui fanfaronnaient devant les autres enfants de notre petit village qui crânait avec son frontispice de la "Liberté, Egalité, Fraternité" ?

Car soyons juste, bien peu furent ceux qui eurent le courage de déserter, de fuir ou qui s'opposèrent à la guerre, à la torture et à la dégradation des civilisations. Seuls, quelques uns osèrent. Je ne les nommerai pas ici car ce n'est pas l'orgueil qui les intéresse ni le propos de ce jour.

Non, nous ne savions pas que le monde des adultes n'est pas un monde très accueillant suivant les générations où l'on arrive et le pays où l'on tombe…

Mais alors, profitons-en pour le faire savoir et que cela fasse "un max" de bruit pour éviter que cela ne continue de nos jours.

Oui, "un max de bruit" !

Ben ça tombe bien justement !

Voilà que nos frères du peuple OTOMI (du Mexique) débarquent pour nous aider et tambouriner "à tort la rigaud" pour nous rappeler que le tambour, c'est comme les idéologies sombres, plus c'est creux, plus ça fait de bruit !
Et du bruit, il va y en avoir …

Imaginez 8.000 tambours qui vont faire trembler les Pyrénées !

Oui, vous avez bien lu ! 8.000 bons gros tambours Toltèques qui vont agacer toutes les vacheries de politiques du "marche droit et qu'aucune tête ne dépasse" !

Pierre Sarramagnan-Souchier , le 02.12.2008.