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Quatorzième article :
“Les moutons”, Ils jettent
leur enfant de 11 ans Après la polémique de l’événement d'un enfant qui descend dans l’arène pour faire le torero (* et **) et dont il n’y a plus grand chose à craindre après les interventions courageuses de l'Alliance Anticorrida le 07 juillet 2008, auprès du procureur de la République d’Auch qui a diligenté à cette occasion une enquête et dont tout porte donc à croire qu'une interdiction de travailler d'un mineur sera requise, afin de mettre en pratique les lois de la République, je me suis fait la réflexion suivante : “Que pèse L’abjecte cupidité Que des parents incitent leurs enfants à
descendre dans une arène pour exécuter un animal par cupidité me semble
assez lamentable. Un sage enseignait que s'il était très courageux de pouvoir tuer un animal ou même un humain, il était autrement bien plus courageux d'apprendre à s'en dispenser en ne répondant pas à nos bas instincts, mais en élevant notre comportement par notre maîtrise et le respect de la vie sur cette terre. De plus, il ajoutait, “Maintenant que tu as enlevé une vie d'animal ou d'humain, serais-tu capable de lui rendre cette vie ? Si la réponse est non, alors pourquoi voudrais-tu que l'on respecte ta vie puisque tu viens de l'enlever à cet être vivant qui, possédant une âme, te regarde du haut de l'éternité et attend de voir comment tu vas résoudre ce dilemme…” Voilà au moins un bonne raison de prendre ses précautions avant d'enlever la vie d'un congénère ou d’un animal, et de respecter aussi le végétal et le minéral qui ont aussi une âme, diront les bouddhistes. (l'un des principes premiers de leur enseignement)(voir dans ma page des bannières) Mais poussons le raisonnement de “cette exécution” un peu plus loin… Un monde de sauvage
Cela pose un problème sérieux de gâchis, puisque ces animaux consomment des cultures qui font défaut à l'équilibre écologique planétaire. On doit donc déforester à outrance pour agrandir les surfaces de cultures animalières, en plus des surfaces utilisées pour les biocarburants (comme au Brésil et aux USA) qui servent à remplir les réservoirs automobiles de ces dits “humains”. (*) Et nous ne nous étendrons pas ici sur les gâchis dans le domaine de la santé citoyenne, provoqué par l'affairisme des sociétés de l'alimentation animale qui ont conduit aux maladies qui firent “la une” des infos ces dernières décennies comme la “vache folle” et autres maladie transmises à nos contemporains par une culture et un élevage démentiel et ravageur. (*) En fait, un minimum de sagesse voudrait que les humains réduisent leur consommation quotidienne de viande, voir dans un temps plus éloigné, s'en dispensent pour ne pas définitivement détruire l'équilibre écologique. (*) Où est le courage politique ? Cela demanderait d'ailleurs qu'une information
citoyenne impartiale rétablisse des vérités et que des politiques aient
le courage de retrouver le chemin d'une alimentation plus saine pour
les citoyens. Je dis courage politique car cela impliquerait évidemment que le circuit de la viande diminue considérablement avec les reconversions inévitables pour ceux qui vivent "grassement de cette filiaire juteuse depuis des décennies. Mais le courage n'ayant jamais été l'adjectif préféré des politiques, comme le remarque très justement M. François de Closets dans son livre "Le divorce français", cela ne changera pas avant qu'une catastrophe majeure ne provoque un revirement et une nouvelle conscience collective. Autant dire une révolution alimentaire hautement improbable dans les prochaines décennies. A moins que… les nouvelles générations ne mettent en place une révolte planétaire et nous obligent à changer de cap… pour leur survie. Pierre Sarramagnan-Souchier, le 20 juillet 2008. |
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Création
du site : janvier 2002,
dernière modification de la page : le 22 janvier 2009.
Pierre Sarramagnan - Souchier