Comment fait-on ? C’est la question que beaucoup se
sont posés à la lecture de comptes de la nation et de son gigantesque
endettement. Des sites intelligents proposent déjà aux internautes de
récolter leurs idées sur les sujets les plus divers relatifs aux
programmes électoraux des candidats. Une partie de ces idées étaient
lisibles juqu’aux élections présidentielles françaises de 2007 sur un
site d’Alexandre Jardin: “Comment on fait ?”. Ce site étant aujourd’hui
désactivé je vous mets mes propositions.
Pour ma part, je
suggère pour l’endettement, les solutions suivantes :
Pour résorber l'endettement de l'Etat français, je propose:
1 -
Que l’Etat français vende tout son patrimoine foncier (immeubles,
châteaux, propriétés, domaines, forêts, etc.). Cette idée qui avait
déjà été exposé il y a une vingtaine d'années dans un hebdomadaire,
permetrait de d'alléger sérieusement une bonne part de la dette. Et
cela montrerait l'exemple d'un effort d'économie que l'Etat impose aux
citoyens et qu'il ne s'impose pas lui-même.
2 - Que tous les salaires des administrations de ce pays, les salaires
des collectivités régionales et territoriales, les salaires des hauts
fonctionnaires y compris ceux qui naviguent dans les instances
internationales (ONU, Union européenne, etc.), les salaires des
ministres, des députés, sénateurs et du (de la) président(e) soient
bloqués pendant les cinq prochaines années à un niveau maximum de 4.500
euros mensuels par salarié et avec un effet rétroactif pour les cinq
dernières années (donc depuis le quinquennat qui se termine et le
suivant). Des expériences très intéressantes existent déjà comme les Scop (les coopératives de productions où
l’écart des salaires varie de un à trois dans une entreprise.(lire la
plaquette explicative des Scop.)
3 - Que toutes les primes des administrations soient annulées et
enlevées pendant les cinq prochaines années et ce avec le même effet
rétroactif pour les cinq années précédentes.
4 - Que "le trésor de guerre" de l'Assemblée nationale (et du Sénat)
soit entièrement reversé au désendettemment de la France à titre de
solidarité de la part des élus de cette nation.
5 - Que tous les mandats des élus soient non cumulables et que ces
mandats ne soient pas renouvelables au-delà de deux mandats afin de
permettre aux citoyens de faire tourner les représentants dans ce pays
et non de cumuler les avantages pour les éternels notables de la
République.
6 - Que l'on mette fin à cette république des privilèges y compris pour
tous les travailleurs des diverses administrations et services publics
et privés (banques, etc.) dans ce pays.
7 - Que tous les avantages sociaux dans toutes les catégories
professionnelles soient supprimés pendant cinq ans (avec effet
rétroactif pour les cinq dernières années).
8 - Que les retraites de tous les fonctionnaires cités plus hauts
soient plafonnées à 2000 euros maximum pendant cette période et avec
effet rétroactif pendant les cinq dernières années.
9 - Que les indemnités des chômeurs indemnisés soient plafonnées à 2000
euros maximum mensuel pendant les cinq prochaines années et ce avec un
effet rétroactif pour les cinq dernières années.
10 - Que toutes les sommes ainsi économisées servent uniquement au
remboursement de la dette de la France.
A la fin des cinq années, on pourra ainsi voir où en est
l'endettement de ce pays et éventuellement prolonger cette mesure
jusqu'à la totalité de l'apuration de la dette nationale.
En plus du fait bien-sûr de l'interdiction pour le gouvernement de
faire un budget non équilibré pendant toute cette période comme le
proposait l'un des candidats à cette
présidentielle. (cf.: M. François Bayrou)
Cela aurait l'avantage de "dégresser le mammouth" et de faire fuir les
hauts fonctionnaires qui vivent grassement sur le dos des contribuables
au plus grand mépris des petites gens qui survivent dans cette société
sans parler de ceux qui vivent sous les cartons et meurent de froid et
du manque de solidarité et dans la plus grande indifférence nationale…
10
bis - On rembourse tout de suite toutes les dettes en vendant tout ce
qui appartient à l’Etat, sachant que les intérêts de la dette servent à
engraisser les banquiers privés qui vivent grassement sur le dos de
l’Etat, et donc des citoyens. Ce n'est pas nouveau puisque cela existe
depuis des lustre. C'est l’une des raisons pour laquelle Napoléon III
avait bricolé en sont temps la colonisation en Algérie… On connaît la
suite…
A
propos de l’engraissement des banquiers, on lira avec intérêt l’entretien
que la journaliste Silvia
Cattori à pu nous offrir sur les idées toutes à fait lucides
d’Etienne Chouard sur ce sujet et ses conséquences à l’échelon européen.
11
- Vu ce qui est exposé plus haut dans les points 1 à 10 bis, la solution qui serait la plus intéressante
pour le peuple serait que l’on décrète une fois pour toute que la dette
de ce pays ne doit pas être remboursée et que l’Etat ne remboursera pas
un centime aux banquiers. Des associations militantes comme le CADTM par exemple, œuvrent depuis
plusieurs décennies en ce sens pour le non remboursement des pays
pauvres et l’annulation pure et simple de ces dettes. La
France ayant été pillée par les banquiers privés, il serait
logique d’appliquer ce principe pour sauvegarder la paix sociale et
éviter une guerre civile comme on le voit dans de nombreux pays
surendettés. Le problème c’est que ces banquiers qui s’engraissent
depuis des générations n’ont pas du tout l’intention que l’on les
dérangent dans leurs pillages planétaires et prennent (déjà depuis
longtemps) les moyens appropriés pour neutraliser tous ceux qui veulent
les déposséder de leurs biens. Quand je dis leurs biens, je pense
évidemment aux biens des peuples qu'ils se sont accaparés. C'est de
cette crainte que naît le problème car beaucoup pour ne pas dire tous
les gouvernants "sont achetés" et donc corrompus par ces
banquiers sans scrupules et aucun gouvernant n’a eu à ce jour le
courage de dire une bonne fois pour toute : Cela suffit !On ne
remboursera pas et on met à la porte les corrompus. Et cela sans
violence évidemment car on n’est pas des révolutionnaires sanguinaires
! Je vous propose de lire concernant le sujet sujet du pillage par les
banquier privés en toute légalité la position du très courageux Etienne Chouard.
Enfin,
12 - Que les grèves soient interdites dans la fonction publique pendant
les cinq prochaines années. Cela aurait aussi le mérite de voir où
s'arrête la solidarité nationale et où sont les fumistes qui profitent
de la société.
Il serait quand même temps que les citoyens français se rappellent
qu’être employé par l’Etat signifie être le serviteur du peuple qu’il
représente et non vivre au dépend du peuple.
Pour avoir oublié cela, des rois perdirent leur tête en leur temps…
Note
: L'endettement national étant une chose, le budget national
comparé aux bénéfices des multinationales françaises laisse rêveur
(cf. : "35 milliards, une misère",
article paru le 22.02.2007). Et ce sans même parler des salaires
astronomiques de ceux qui les dirigent comme on peut le lire dans de
récents rapports et articles de presse.
On serait donc en droit de se demander pourquoi les employés des
sociétés privées n'ont pas encore trouvé des parades efficaces pour
rétablir une certaine cohérence dans le partage des richesses entre ces
salaires pharaoniques des dirigeants du privé et des gains
impressionnants des actionnaires en comparaison des revenus minables
des ouvriers qui, une fois la journée terminée, doivent passer leur
nuit sous des cartons, car ils ne peuvent même pas se payer un loyer
décent?
Il serait malheureusement assez naïf de penser que la solution
viendrait des partis politiques. Ceux-ci sans grandes envergures et
manque d'imaginations, ont d'autres chats nationalistes à fouetter…
pour notre plus grand malheur à venir…
Et si la solution venait du privé et des chefs d'entreprises eux-mêmes
?
Mais oui, c'est quand même un comble, mais cela commence à se réaliser
: Des dirigeants d'entreprises responsables montrent l'exemple en
réduisant leurs revenus.
On peut même se réjouir que des agences d'informations "porteuses de
solutions", responsables et positives s'en fassent l'écho.
Lire sur le sujet l'article de l'agence de presse Graines
de Changement.
Comme quoi on peut encore espérer avant l'inéluctable…
Note
1 : Vous trouvez que j'exagère un peu ! Et bien lisez donc
l'article sur les salaires des élus de la République française pour
voir à quelle sauce les citoyens dindons de la farce électorale sont
mangés (**)(***)
! Et dire qu'en 1789 ils avaient fait la révolution pour un meilleur
partage des richesses ! Deux cents ans après on en est à un meilleur partage de la pauvreté pour tous et une
meilleure richesse pour quelques privilégiés : les élus
démocratiquement élus ! Un comble démocratique…
Note
2 : Le salaire mensuel de base d'un député français est de 5
400,32 euros brut (hors frais divers !).
Votre serviteur de l’inutile, citoyen français, le 12.02.2007.
Note
3 :
Décidément, la corruption fait des
ravages dans les institutions…
Je fais ici référence à une
loi que vient (ou
viendrait) de faire voter dans la plus grande indifférence
Jean-Louis Debré, ex-Président de l'Assemblée Nationale française et
nouveau Président du Conseil Constitutionnel qui indemnise les ex
députés pendant cinq ans à taux plein sans rien faire au lieu de 6 mois
précédemment ! (désormais après son mandat, un ex-député français
percevra son salaire intégral pendant 5 ans !)
Le comique Coluche disait en
son temps : Ils voudraient qu’on soit intelligents et ils nous
prennent pour des cons !"
Les choses n'ont décidément
pas beaucoup évoluées dans ce domaine là non plus ! (Rappel
des indemnités des hommes politiques)
Pierre Sarramagnan-Souchier,
le 25 avril 2007.
Additif
du 20 juin 2007 :
On reste quand même sidéré de voir que le nouveau Président élu promet
dans son premier conseil des ministre (de ce jour) de retrouver
l’équilibre budgétaire de la nation française à la fin de son mandat
dans 5 ans ! Et que l’endettement du pays ne sera ramené qu’à 60 pour
cent du produit intérieur de la nation. Surtout je vous promets que
tout changera dans 5 ans ! En attendant on ne change rien dans les
dépenses vu que l'on aime bien gaspiller…
Pour des personnes qui voulaient faire du changement de politique dans
ce pays, je trouve que cela ressemble beaucoup à du surplace. On ne
peut pas vraiment parler de changement. A moins de prendre les citoyens
pour des demeurés…
Pour
les dépenses publiques et l’équilibre budgétaire, même M. Trichet le
Président la Banque Centrale Européenne trouve qu'il y a franchement de
l’abus ** Si on
avait un peu d’humour on pourrait se demander qui va le plus "trichet"
avec son électorat ! (Vous me direz : là où il y a de la gène il n'y a
pas de plaisir…)
Additif
d'octobre 2007 :
Mieux encore, le Président des Français trouve qu'il ne gagne pas assez
et voudrait que l'on lui attribue le double comme argent de poche (non
imposable!). Il fait donc voter une loi à l’automne 2007 pour cela vu
que les députés sont à sa botte. 172 % d’augmentation pour l’argent de
poche du Président! Il est vrai que la nation est riche de tous ces SDF
(sans domiciles fixes) qui dorment dans les cartons l'hiver et que la
dignité voudrait que l'on commence par habiller son Président avant les
imbéciles de citoyens qui ont votés pour lui !
Additif de
décembre 2008 : Dettes, dépenses et gaspillages : Plus t’en as
plus tu en veux ! Pourquoi se gêner ! * , ** , *** , ****
, etc.