Informations sur nos activités
de 2006 à avril 2009
Informations sur nos activités
de 2006 à avril 2009
Informations du 04 avril 2009
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro et dans notre région de l’Ouest montagneux :
C’est le transport qui nous tue !
Notre problème en ce moment c’est le transport de nos produits des champs de Yamoussoukro vers les marchés locaux.
Pour un seul transport par jour, le locataire du camion nous demande 75.000 F CFA (environ 116 euros). Un véritable somme qui “anéanti” tous nos bénéfices.
Pour le chargement qui est sur le camion de la photo ci-dessus, nous avons pu retirer 286.000 F CFA (442 euros) de la vente de nos produits agricoles auquel il convient de retirer le prix du transport pour le camion.
De ce montant, brut, il convient ensuite de retirer tous les frais occasionnés pour la location des champs (assez onéreuse aussi) des outils et dépenses annexes.
En définitive, il ne nous reste pratiquement rien.
Notre solution envisagée serait de pouvoir acheter neuf (ou recevoir en don !) un camion de cinq tonnes (5 tonnes) que nous rembourserions en cinq (5) ans par petites mensualités. Le prix d’un camion neuf de 5 tonnes nous est généralement proposé pour un montant de 10 millions de F CFA (15.300 euros) à 17 millions de F CFA . Une somme considérable pour nous. Mais peut-être trouverons nous une solution… (avec votre aide ?)
Bien à vous !
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Le transport des produits de nos champs vers le marché à Yamoussoukro et la vente par les femmes de la coopérative la Grâce.
Il faut malheureusement savoir que cette benne nous est louée à un prix très élevé pour un seul transport, mais c'est le seul moyen que nous avons pour ramener des champs (que nous louons aussi très cher) nos produits que nous vendons sur les marchés locaux à Yamoussoukro qui ne sont pourtant pas très éloignés. Une fois les frais du transport déduits et la location des champs, notre bénéfice est ridiculement faible. Mais faute d'autres moyens nous continuons quand même.
Informations du 17 mars 2009
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro et dans notre région de l’Ouest montagneux :
Nous avons pu recenser 114 paysans dans l’Ouest Montagneux à qui nous allons distribuer les semences que nous allons récolter très bientôt. Nous avons pris un technicien qui a mesuré leurs parcelles dans chaque village. Et chaque paysan doit faire un hectare pour commencer. Comme dans un mois nous allons récolter la première phase, cela permettra aux paysans dont les parcelles ont été mesurées de se mettre au travail. C'est pour cela que j'ai été absente ces dernières semaines à Yamoussoukro où les cultures et l’élevage des porcs suivent leur cours.
Nous avons aussi le plaisir d’apprendre que nous sommes parrainées pour le Prix 2009 pour “La Créativité des Femmes en Milieu Rural” organisé par l’ONG WWSF Women’s World Summit Foundation. (http://www.woman.ch/). Notre dossier est solide et nous avons le soutien de ATD Quart Monde International et de l’organisme de micro crédit PlaNet Finance pour notre candidature. Les résultats seront connus le 1er septembre 2009. Cela nous aiderait bien si nous étions les lauréates…
Bien à vous !
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 07 février 2009
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro : Grande fut ma joie de lire les appréciations des gens qui lisent le témoignage de nos activités de la Coopérative. En effet, nous travaillons pour nous mêmes et quelque part dans le monde les gens apprécient notre démarche et notre propre travail. Vraiment je ne sais pas comment vous dire merci de vos petits mots de soutiens.
Par rapport à la radio notre Dame de Yamoussoukro, depuis l'émission (voir nos informations précédentes de décembre 2008) les groupements de femmes ne cessent de m'appeler pour voir comment je peux les aider, les organiser et faire des projets avec eux. Tout ceci grâce l'émission où j'ai pu dire comment nous avions pu commencer à relever la tête après les années sombres, en expliquant nos objectifs de reconstruction et de développement pour notre région de l'Ouest montagneux.
Concernant notre champ actuel, nous avons repiqué le riz et sommes entrain de voir si on peut commencer à préparer une autre parcelle. (Le riz est entrain de pousser sur une autre nouvelle parcelle.)
Nous nous sommes entendus avec ceux qui ont des machines pour labourer nos parcelles. Comme ça à la récolte, on vend un peu pour payer les gens du travail du labour et avec le reste, on continue de faire le partage à ceux qui n'avaient pas encore reçu de semences de riz à la dernière distribution.
Nous allons essayer les méthodes de récoltes intensives comme il est pratiqué à Madagascar et étudions aussi la culture du riz bio de la ferme miracle japonaise de M. Takao Furuno pour voir si cette méthode pourrait aussi nous aider à produire plus intelligemment…
Nous voulons faire en sorte dans le futur, que notre région ne manque pas de nourriture. Donc, au fur et à mesure, notre récolte est redistribué aux paysans qui ont le plus besoin de semence de riz, pour faire redémarrer la région de l'ouest montagneux de la Côte d'Ivoire.
C'est un objectif qui sera long à réaliser car nous sommes seules, mais nous tiendrons le chemin de l'espérance pour les femmes de notre coopérative. Voilà l'objectif que nous voulons atteindre avec le peu de moyens que nous avons et avec l'aide de nos donateurs que nous trouvons grâce à la positivité de notre démarche.
Bien des choses à tous ceux qui nous portent en leur cœur.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 10 janvier 2009
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro :
Nous vous informons que nous avons eu au total 1.427 kilos de riz dans notre champs. D'après les spécialistes c’est insuffisant, mais pour nous c'est grand.
Sur 40 kg de semences de riz au départ, nous avons eu plus d'une tonne sans l'aide de spécialiste. Je pense donc que c'est bon et très encourageant pour nous.
Nous avons profité du premier jour la nouvelle année 2009, pour faire le partage du riz aux jeunes et aux femmes paysans.
Ainsi nous avons partagé 20 kg de riz pour chacun des 50 paysans. Ça a donné lieu à une belle fête. Les paysans étaient très contents et nous ont demandé de suivre leurs propres travaux, jusqu'à la récolte.
Nous avons gardé le reste de la récolte pour la nouvelle mise en culture dans les champs et pour notre alimentation.
Nous vous informons aussi que la culture a déjà commencé, nous avons fait la pépinière et nous attendons de répiquer. Je pense que cette fois-ci la récolte sera bien meilleure parce que nous avons conctaté un spécialiste qui est entrain de nous suivre.
Cependant, malgré ces bons résultats, nous sommes soucieuses. En effet, nous avons tous peur actuellement de ce qui peut arriver chez nous. Le mécontentement a envahi 95% de la population. Il semble que les caisses de l'Etat soient vides et qu’il n’y ait rien dans les trésors publics pour payer ceux qu'ils doivent payer, les établissements ne fonctionnent plus par manque d'argent. L'impasse est au sommet. Le pays ne va plus, plus, plus.
Néanmoins, nous tenons à souhaiter une bonne et heureuse année à tous nos bienfaiteurs.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Fin 2008 et début 2009, les plans de semences de riz et les membres de la coopérative dans les Rizières (Nerica) autour de Yamoussoukro.
Informations du 09 décembre 2008 :
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro :
La semaine dernière nous avons été invitées à la Radio Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro pour parler de notre coopérative.
L'animatrice nous disait son admiration et son étonnement devant tout ce courage et ce travail de reconstruction de notre coopérative. Elle s’étonnait que cela soit possible et à pu constater que c’est parce que nous étions toutes unies que nous avions pu commencer à sortir un peu “la tête de l’eau” pour celles d’entre nous qui sont réfugiées à Yamoussoukro (nous sommes 3.000 réfugiées autour de la capitale politique). Elle se demandait comment nous avions pu faire pour être ensemble et travailler de cette manière !
En fait notre solution tient en peu de chose : C’est grâce à notre travail communautaire et notre détermination à revivre après les épreuves endurées de 1999 à ce jour et au fait que de toute façon nous n’avons pas le choix si nous ne voulons pas disparaître.
L'animatrice a fait un tour sur nos parcelles et nos réalisations.
Nous n'avons pas manqué de lui dire que nous avions aussi été aidée par de généreux donateurs privés européens qui nous ont énormément aidés moralement et financièrement , ce qui nous a redonné un peu d’espoir au moment où nous traversions des jours très sombres. Qu'ils en soient au passage remerciés.
Radio Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro : FM 101.2 - 104.8 MHZ.
Boîte Postale 1555 Yamoussoukro. tél. : (225) 30 64.24.98 - Fax : (225) 30 64.18.41.
Nous sommes à nouveau invitées pour une autre émission le jeudi 11/12/2008 à 11 h.
Nous rappellerons à cette occasion tous les besoins des membres de notre coopérative pour la reconstruction de notre région de l’Ouest Montagneux.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Fin 2008, les femmes de la coopérative dans les rizières autour de Yamoussoukro et l’inspection de notre spécialiste agricole.
Informations du 25 novembre 2008 :
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro :
Nous sommes entrain d'aménager notre parcelle pour les 5 ha de riz que nous allons planter. Nous nous disons que d'ici fin avril 2009, on doit pouvoir récolter le riz pour la première saison et refaire ensuite en suivant pour la deuxième saison en améliorant notre façon de travailler.
Concernant les poussins, nous avons reçu différents conseils pour bien recommencer en espérant que les prochaines fois seront meilleures.
Bien à vous !
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 21 octobre 2008 :
Bonjour à vous !
Voici les nouvelles de nos activités de la Coopérative La Grâce des Femmes à Yamoussoukro :
Nous sommes entrain de récolter le riz. Il y a 5 casiers de bas-fonds qui sont mûrs et nous sommes à prêt d'une tonne actuellement.
Nous préparons déjà la terre pour la prochaine plantation. En effet, nous voulons faire au moins 5 ha de riz pour la prochaine culture parce que avec les semences que nous allons obtenir cela pourra nous faire moins de dépenses en achat de semences.
Le manioc continue toujours sa progression. Les porcs aussi vont bien. Mais la volaille n'a pas du tout donné car il y a eu une grande pluie avec du vent qui a emporté le toît et les poussins n'ont pas survécu. Nous comptons reprendre la volaille l'année prochaine.
A notre dernière réunion nous avons décidé de ne plus recevoir un quelconque groupement local ou ONG de notre pays. En effet, des ONG locales (de Côte d'Ivoire) peu scrupuleuses, sont venues nous voir. Elles ont photographiées notre coopérative, nos champs et nos petits élevages et réalisées des vidéos et s'en sont servies pour obtenir pour leur propres comptes, des subventions de la part d'organismes d'aide internationaux. La Coopérative La Grâce des Femmes n'ayant à ce jour pas touché une seule subvention de la part des Organisations internationales, ce que nous déplorons, nous ne recevrons donc plus les organismes locaux "désireux de nous aider".
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 23 septembre 2008 :
Bonjour !
Nous avons eu la visite de deux consultants. L'un de BNETD et l'autre de la FAO fin juillet. Ces deux visites nous ont donné, dans un premier temps, l'espoir de jours meilleurs parce qu'ils étaient émerveillés et ils nous ont demandé de faire le riz en bas-fonds et pluvial en quantité suffisante (alors qu'aucun organisme n'a voulu nous offrir un minimum d'aide pour l'achat de semences de riz depuis trois ans !)
Comme toujours ils ont visité nos parcelles et nos fermes, ont eu un entretien avec nous et avec l'ANADER, une structure qui encadre les paysans. Ils nous ont demandé de produire beaucoup et qu'il y aura quelque chose pour nous dans le sens de nous aider.
Mais toutes ces organisations n'ont rien fait pour nous pour le moment. Peut être qu'elles se servent de nos champs pour se faire valoir et pour recevoir de leur côté des subventions ou des crédits? Nous n'en savons rien mais nous avons appris à ne pas trop compter sur les belles promesses d'où qu'elles viennent.
Concernant nos travaux dans nos champs à Yamoussoukro :
Nos cultures vont bien. L'expérimentation de notre zone pousse bien. Nous avons cassé le maïs un fois séché et nous avons vendu le produit des 4 ha que nous avions planté. La somme retirée de cette vente nous permettra de scolariser nos enfants pour la rentrée scolaire 2008-2009.
Les 4 ha de manioc continuent de pousser ainsi que la parcelle de semences de riz de bas-fonds d'un hectare que nous avons soignée tout spécialement et que nous récolterons le mois prochain.
Pour notre élevage autour de la capitale politique : Les 8 porcs se développent. Mais les poussins sont la cause de beaucoup de soucis car nous avons eu une forte mortalité. C'est peut être du fait que nous démarrons ce genre d'élevage sans trop d'expérience.
Il y a des jours, nous nous demandons si le manque crucial de nourriture dans notre pays va réveiller l'esprit de nos dirigeants afin de prendre les mesures nécessaires pour aider les populations dans leur lutte pour produire suffisamment avant qu'il ne soit trop tard pour le peuple qui semble vraiment "fatigué" de toutes ces restrictions et manques les plus élémentaires.
Mais gardons confiance cependant en l'humanité…
Deux donatrices viennent de nous envoyer ce mois-ci 30 et 150 euros pour nous aider.
Nous les remercions chaleureusement de leurs gestes.
Bien à vous.
Note : Nous ne décrivons que nos activités à Yamoussoukro, car celles de la Coopérative dans l'Ouest Montagneux sont pour le moment, faute de moyen pour reconstruire, malheureusement, au point mort.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la coopérative La Grâce des Femmes
Informations du 03 juillet 2008 :
Bonjour !
Monsieur Paul TIA, technicien supérieur de l'ADRAO à Bouaké nous a donné en mai 2008, 40 kg de variétés de semences de riz de 3 mois, que nous avons semés pour une expérimentation de deux ou trois casiers de bas-fonds, que lui-même suit. Cela nous permettra d'avoir des semences à partir de cette plantation. Nous avons donc bon espoir de pouvoir bientôt utiliser cette expérimentation pour commencer les plantations ultérieures. En effet, il semble que cette sorte de semence de riz de bas-bond soit adaptée et elle pousse bien dans notre champ expérimental.
Nos champs de manioc, de maïs et les cultures maraîchères autour de Yamoussoukro donnent eux aussi, de bons résultats.
Depuis juillet, nous commençons aussi un petit élevage de volaille pour pouvoir vendre pendant les fêtes de fin d'année.
Maigre consolation, nous avons au moins la satisfaction d'avoir cette petite activité autour de Yamoussoukro qui permet à nos membres de survivre, avant d'avoir plus tard, des moyens plus importants pour reprendre un jour les activités de notre coopérative dans l'ouest montagneux qui en sont actuellement au point mort.
Bien à vous.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 17 juin 2008 :
Bonjour !
A l'occasion de la 22e réunion du G 77 et de la Chine à Yamoussoukro, le 10 juin dernier, nous avons eu la chance d'être dans la salle, invitées par l'ONG "MFUN" Mouvement des Femmes pour l'Unité Nationale (de C.I.) et avons eu l'honneur d'être interrogées par les médias étrangers (Reuter) qui ont eu "pitié de nous" et ont visité nos espaces et nos champs ainsi que la petite ferme pilote de porcs que nous venons de créer récemment à Yamoussoukro. Ils ont filmé aussi le marché où nous vendons les produits maraîchers, ainsi que nos champs. Nous en avons profité pour rappeler nos objectifs qui sont de faire revivre le monde rural avec notre coopérative dans notre région de l'ouest montagneux dont certain villages en sont actuellement réduit à la famine (et superbement ignorés du reste du monde!).
Nos divers appels récents ne semblent pas avoir émus puisque qu'à la suite de l'article paru dans le quotidien français "La Croix" du 03 juin dernier (à lire ci-dessous) seule une personne nous a contacté pour nous assurer de son "soutien moral". C'est déjà cela…
Quoiqu'il en soit, nous continuerons notre démarche avec ou sans l'aide de téléspectateurs qui semblent agacés par la vue de ces petites misères quand ils regardent leur informations pendant leurs repas du soir. Ce sera juste un peu plus long et plus difficile à remonter la pente et redynamiser le monde rural de notre région mais nous savons où nous allons… et pourquoi nous y allons.
Bien à vous.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 03 juin 2008 :
Bonjour !
Le quotidien français “La Croix” nous a accordé aujourd’hui mardi 03 juin 2008, un article sur sa dernière page à la rubrique “Une idée pour agir”.
Espérons que cela nous aidera aussi à trouver de quoi nous procurer les 155 tonnes de riz nécessaires pour les prochaines plantations.
L’article de “La Croix” au format pdf.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 28 avril 2008 :
Bonjour !
Radio France Internationale nous a interviewées et nous sommes passées sur les antennes dans la matinée du 23 avril 2008. Nous avons reçu depuis, plusieurs téléphones de personnes qui soutiennent notre démarche et nous assurent de leur solidarité. Cela nous aidera sûrement. Il est vrai que le fait que notre appel soit
sur le blog de M. Attali, a favorisé le choix de la rédaction de RFI pour notre entretien où nous avons pu exposer nos besoins et nos objectifs de femmes désireuses de reconstruire notre région.
Nous avançons doucement, mais avec détermination et l’aide de ces médias favorise un peu plus notre reconnaissance.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 13 avril 2008 :
Bonjour !
Depuis notre dernier message, nous travaillons toujours comme d'habitude (à Yamoussoukro) et actuellement nous sommes en train de sarcler notre champs de maïs. Le manioc donne bien et les cultures maraîchères aussi.
Depuis notre appel lancé sur le blog de M. Attali, il y a maintenant des escrocs qui pensent que nous sommes riches et qui viennent nous proposer des affaires très douteuses en
se faisant passer pour des ONG africaines. Décidément
nous vivons dans un monde cahotique…
C'est encore plus dur pour nous de savoir que ce sont
des Africains qui font cela sur le dos de leurs frères et sœurs.
Mais nous gardons courage.
Madame Madeleine Gblia,
Présidente de la Coopérative La Grâce des Femmes.
Informations du 10 mars 2008 :
UN DON GENEREUX D’UNE BIENFAITRICE :
Suite à notre nouvel appel lancé le 27 février 2008 et repris sur une page du blog de Monsieur Jacques Attali, nous avons reçu en cette Journée internationale de la Femme (08 mars 2008) le témoignage concret de la solidarité féminine de la part d’une très généreuse donatrice européenne qui nous a envoyé un don de mille euros qui nous permettra de commencer à acheter une petite partie des semences.
Informations du 01 février 2008 :
VENTE DE PRODUITS VIVRIERS :
La Coopérative La Grâce a la possibilité de vous vendre des produits vivriers qu’elle a elle-même cultivés avec ses membres réfugiées à Yamoussoukro sur des champs loués aux abords de la capitale politique :
Produits vivriers : Tomates, choux, fruit de la passion, courgettes, papayes, concombres, bananes plantain, manioc, etc. La vente de ces produit permet aux femmes réfugiées membres de la Coopérative la Grâce, de survivre en attendant de pouvoir retourner dans l'Ouest Montagneux où tout est à reconstruire et où aucune aide matérielle et médicalen’est venue jusqu’à aujourd’hui pour cela (depuis 1999). Pour acheter les produits vivriers, adressez-vous à la Coopérative.
Informations du 26 décembre 2007 :
Yamoussoukro, 26.12.2007 : (…) L'accord de Ouagadougou est en train de faire renaître un peu la confiance entre la population et les rebelles.
Maintenant que les choses rentrent progressivement dans la normale, on peut aller d'un village à un autre village sans trop de crainte. Ce qui est déplorable, c'est que la guerre a créé la maladie, suivie de la famine dans nos régions (l'ouest montagneux de la Côte d'Ivoire). Après avoir reçu vos courriers et que la situation est moins difficile, nous sommes allées dans l'Ouest sillonner et nous avons rencontré des personnes dans les villages. A Santa, par exemple, un très vieux monsieur nous a raconté comment les rebelles ont pris Santa. Comment lui, a survécu à la guerre. C'est horrible pour cet homme vraiment avancé en âge. Il nous a dit : “Mes enfants, l’essentiel est que je suis vivant.” Il faut vous dire - pour ceux qui connaissaient bien la région - que la région a perdu son identité, à cause des massacres. Cela ne ressemble plus à ce que vous auriez pu avoir connu. La ruine s'est installée et c'est maintenant seulement que certaines populations reviennent pour reconstruire leur case dans les villages. Et tenez-vous bien, le pire : Il y a des villages qui ont entièrement disparu et qui n'existent plus dans le département de Man, comme par exemple Petit Logoualé et Blotilé dans la sous-préfecture de Logoualé. Que faire ?
Nous n'avons aucuns moyens financiers pour la réinsertion de nos membres (de la coopérative La Grâce). Nous ne pouvons pas nous racheter le minimum : daba, matchettes, limes, pioches, les semences de riz et de maïs, les boutures de manioc et ignames et aussi les semences des produits maraîchers.
Depuis que le Programme National Riz (PNR) nous avait octroyé 12 tonnes riz et 500 kg de maïs fin 2005, nous n'avons plus rien reçu depuis ce jour. Rien en 2006 et rien en 2007.Nous avons encore fait une demande au Ministère de l'Agriculture (Programme Nationale Riz) le 11 décembre dernier (2007) pour l’année 2008.
Nous nous demandons des jours, comment on a pu nous laisser dans une telle misère et détresse depuis 1999 (parce que nous sommes réfugiées et originaires de l'Ouest Montagneux).
Nous avons encore perdue 27 membres de notre coopérative cette année.
Madeleine Gblia, La Présidente de La Grâce des Femmes.
Informations du 13 mai 2006 :
La coopérative La Grâce vient de convoyer dans l'Ouest et de distribuer à ses membres à Man et dans les environs, les 12 tonnes de semences de riz de dons provenant du Programme National Riz .
Evidemment, comme elle avait besoin de 155 tonnes, vous êtes les bienvenus si vous avez des idées pour aider à trouver ce qui manque.
L'association Entr’aide France Afrique, présidée par Madame Agnès Beaufaron propose d'aider la coopérative pour des dons de médicaments.
La coopérative vient de s’affilier à la Fédération Nationale des Coopératives de vivriers de Côte d'Ivoire (FENACOVICI). Cette affiliation facilitera l'écoulement de ses produits.
Si vous avez d'autres idées pour aider la Coopérative La Grâce pour participer à la reconstruction dans l'Ouest Montagneux, soyez les bienvenus.
Madeleine Gblia, La Présidente de La Grâce des Femmes.
On parle de nous…
dans le quotidien catholique français
“La Croix” du 3.06.2008 :
Nom : La Grâce des Femmes
Présidente : Madeleine Gblia
Adresse :
BP 1790 Yamoussoukro
Pays : Côte d’Ivoire
Téléphone : (225) 07 88 80 37
Adresse courrielle :
Adresse du site :
dans les blogs :
le blog de
M. Jacques Attali
le 27.02.2008
le blog de bière2008
le 09.02.2009
et aussi les…
07 octobre 2009 :
C'est comment la journée d'une femme du monde rural en Afrique ?
29 septembre 2009 :
Officiel ! "La Grâce des Femmes" est parmi les dix lauréates du prix 2009 de WWSF
04 avril 2009 :
C'est le transport qui nous tue !
03 avril 2009 :
08 mars : Voulez-vous parrainer "La Grâce des Femmes" ?
09 février 2009 :
La grâce des femmes vous remercie ;
31 janvier 2009 :
L'appel à l'aide d'une coopérative de 3.000 femmes Africaines .
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