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09.02.2018.
 


entretien
 


A propos de la page  “Reconstruire des villages”   *

“Que dans tous les villages du monde,
on entende les rires des enfants.”

A propos d’une demande d’aide humanitaire internationale des femmes victimes de la guerre en Afrique de l’Ouest.

Voici l’entretien du webmaster de la page “Reconstruire des villages dans l’Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire”*  diffusé sur Caméléon.com le 29 juin 2005.


- Pouvez-vous nous présenter ce site ? Quel est son rôle, ses objectifs...

Bonjour, ce site est destiné à relayer l’appel de la Coopérative “La Grâce des Femmes victimes de guerre de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire”.

Après plus deux ans et demi de guerre civile, ces femmes désirent reconstruire leurs villages et favoriser un nouveau développement basé sur l’éducation spécifique au milieu rural.

Cet appel s’adresse aux Organisations Internationales, aux ONG pour une aide humanitaire d’urgence. 

Parallèlement à cet appel, la Coopérative La Grâce, lance un programme de parrainage de villages avec les nations occidentales afin de briser l’isolement dans lequel elles sont enfermées, où sévissent les ravages de la guerre et où la place des femmes n’est pas vraiment enviable. 

La sensibilisation de cette condition dramatique par les citoyens des villes d’Occident peut grandement favoriser les choses.

C’est pourquoi la Coopérative La Grâce propose aux citoyens des “nations riches” de faire une demande à leur communes, pour établir des jumelages avec les villes et villages de la région de l’Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire.

- D’où vient le nom du site ?

Le site : “Reconstruire des villages dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire” décrit les objectifs de cet appel destiné à la reconstruction de villages dans trois départements dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire.

Il s’agit de reconstruire des villages dans une région du monde qui est superbement ignorée du reste de la planète. Tout au plus sait-on que c’est dans cet endroit que les multinationales du cacao (qui sert à la fabrication du chocolat), se font des bénéfices juteux sur les récoltes des paysans. Mais sait-on aussi que les bénéfices colossaux amassés par les intermédiaires depuis quatre décennies, ont permis de financer plus de deux ans et demi de guerre civile, au détriment des paysans réduits à la misère. Ceux-là même qui ont servi par leur travail dans les champs, à enrichir ces chefs de guerre sans scrupules, cassant du même coup “leur poule aux œufs d’or” ! Décidément dans cette région du monde aussi, “on marche sur la tête” !

- Comment avez-vous eu l’idée de créer ce site ?

J’ai reçu un appel sur le livre d’or de mon site familial le 24 mars 2005. Et cela m’a semblé suffisamment dramatique, pour proposer à la Présidente de la Coopérative La Grâce des femmes victimes de guerre de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire, de lui faire une page internet qui décrirait les objectifs de cet appel à la reconstruction et de diffuser leur message sur l’une des pages de mon site familial, car le public d’internautes est potentiellement vaste… et cela peut être un excellent relais de transmission.

-  Combien de temps avez-vous mis pour construire ce site ? 

Les textes des objectifs ayant déjà été préparés par la Coopérative La Grâce, il n’y avait plus qu’à créer un page simple et facile à réaliser. En quelques heures, la page était faite, en comptant en plus, les référencements dans les divers annuaires gratuits, ce qui se fait manuellement et demande un peu de temps.

 - Depuis quand le site existe-t-il ?

J’ai mis en ligne le site de cet appel, le 28 mai 2005.
Depuis, la page du site de la Grâce des Femmes est devenu un site autonome à lui tout seul avec plusieurs pages régulièrement actualisées !

- Quel rôle occupez-vous au sein du site ?

Pour cette page de l’appel de la Coopérative La Grâce, je suis leur serviteur et webmaster. Voir la page ici !

-  Que dire de plus ?

Je me souviens qu’il y a plus de trente ans, quand j’entrais dans les villages d’Afrique pour mes reportages, on entendait le rire des enfants heureux de vivre. Que s’est-il donc passé pour que l’on ne les entendent plus de nos jours ?

Ce rire d’enfants qui est resté gravé dans ma mémoire devrait être une devise : “Que dans tous les villages du monde, on entende les rires des enfants.” Voilà un objectif qui vaut la peine que l’on s’en occupe…

Merci à vous.

Votre serviteur,
Pierre Sarramagnan-Souchier

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L'entretien complet de 2005 est accessible dans l’annuaire lecameleon.com *.


Lire aussi l’article à propos des élections présidentielles en Côte d’Ivoire *

 

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